photo de danièle zucker

Danièle Zucker reflète l’éternité dans une expo à ne pas manquer !

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Danièle Zucker a un parcours digne d’un film (de science-fiction?). Avant tout docteur en psychologie et licenciée en philosophie, elle s’intéresse depuis des années de très près au fonctionnement de l’esprit criminel. Elle présente une carrière remarquable : elle fut, durant 15 ans, responsable du service des urgences psychiatriques de l’hôpital Saint-Pierre à Bruxelles avant de s’envoler vers les Etats-Unis pour y suivre une formation à l’académie du FBI, ce qui fit d’elle une des spécialistes du « profiling ». Elle s’occupa notamment du dossier des « tueurs du Brabant ». En 2013, elle publie son livre « Comment le criminel se trahit ». Aujourd’hui, on retrouve son sens inné de l’observation et du détail dans ses photographies… Une passion qui naquit en contemplant la beauté de la nature. 

Le temps suspend son envol

Elle eut désiré que le temps s’arrête durant ces instants de bonheur… cependant les heures manquaient et la frustration survint. Elle décida donc de photographier les moindres détails de ce qui lui procurait cet épanouissement visuel. Son regard (puis son objectif) s’arrêta sur ce qui à première vue semblait invisible. Il lui était impossible de résister aux forces de la nature et aux émotions qu’elles lui procuraient. Elle trouva à travers la photographie une porte vers l’infini.

La photographe amateure, possédait déjà un véritable talent. Elle en prit réellement conscience lorsque son amie Polet Abut de la galerie Artistica tomba sur quelques-unes de ses photographies et, conquise, lui proposa directement un espace chez Artistica…qu’elle refusa. Soucieuse du moindre détail, Danièle se perfectionna grâce aux cours du photographe confirmé Michael Chia.

Vivement encouragée par sa famille, elle accepta finalement d’exposer en mai 2016 chez Artistica. Elle présenta un travail de mise en lumière sur la beauté des écorces d’arbres, de « véritables tableaux » selon elle.

Un goût d’éternité

Actuellement a lieu sa deuxième exposition « Un goût d’éternité » à la Guy Pieters Gallery. Nous pouvons y admirer 13 photos de la série des « Reflets ». On y retrouve différentes dimensions : ce qui se passe sous l’eau, sur l’eau et les reflets qui s’y dessinent. La réalité devient floue et nous projette dans une atmosphère onirique. Le temps n’existe plus. L’éternité survient.

Ces reflets nous paraissent irréels, notre œil s’égare, perdu entre le réel et l’imaginaire. La lumière nous captive, les mouvements colorés se multiplient, témoignant de l’éclat d’un ciel plein de vitalité à la manière des peintres impressionnistes. On s’oublie, traversé par la sérénité que transmet la magie de ces reflets. Les perspectives colorées, mises en scène sur un plan d’eau animé par les feuilles qui virevoltent et les ombres qui se meuvent, mènent à un voyage au cœur l’immensité de la nature.

Danièle reste figée sur place. L’infini se propage en elle, comme seul un sentiment d’amour absolu peut le faire. L’artiste s’exprime : « Je revendique la beauté en ce qu’elle recèle un tremplin vers quelque chose de beaucoup plus vaste que nous. Elle fait intervenir ce qu’il y a de sacré et d’universel. »

photo daniel zucker

« Un goût d’éternité » se découvre jusqu’au 23 octobre 2017 tous les jours de 10 :00 à 18 :00, sauf le mardi @Guy Pieters Gallery, Zeedijk 753, Knokke


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