Avant-propos
Née en Belgique, Myriam Michaelis a étudié le droit par tradition. Elle fut longtemps avocate et juriste avant de se consacrer à l’écriture. La passion
des contes, un goût profond pour la déambulation, qu’elle soit citadine, champêtre ou sportive nourrissent son imaginaire , tout comme les
tableaux de Turner ou Bacon. Sa vie est un long poème qu’elle entonne sur un mode résolu de « positive
thinking ». Quand elle ne décrypte pas les écrits de Stephen Hawking ou Spinoza , elle s’abreuve à la sensualité des textes de D.H.Lawrence. Ces
émerveillements, soutenus par une ascèse holistique guident sa plume. Pèlerine de l’âme, Myriam Michaelis est une de ces conteuses d’histoires dont les rêves nous enchantent.
« Il ne me reste qu’à vendre mon âme au Diable » songe Miranda au lendemain du décès de
Mamicha. La jeune femme, prématurément éteinte par le joug d’une mère abusive n’a bien sûr pas
envisagé les conséquences de cette pensée désespérée : Mais voici que Lucifer, insatiable et
boulimique s’est saisi au passage de ce noir état d’âme…
En un tour de fourche, la vie si terne de Miranda bascule dans le conte de fée, la propulsant au coeur
d’une spectaculaire transformation. Entourée d’une brigade de démons anonymes et tentateurs, l’âme
pure s’initie voluptueusement à la déviance. Une entreprise satanique au demeurant bien aléatoire ;
aucun contrat n’a scellé l’alliance!
Sous le couvert de la fable, une lutte farouche entre le bien et le mal s’est engagée. La rédemption
angélique sera t’elle en mesure de s’incarner?
Les écrits de Myriam Michaelis ont l’élégance d’un grimoire amoureux, teinté de notions oniriques d’un autre temps. Elle pimente ce roman ébouriffant avec des touches d’humour facétieux et nous le rend crédible par un véritable travelling de l’univers qu’elle met en scène. Un livre « coup de coeur » qui trouve une place de choix sur notre table de chevet.