Pour rajeunir sans chirurgie !

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Toutes les femmes ne vieillissent pas de la même façon. Il existe même de grandes inégalités d’une femme à l’autre. Certains visages de 60 ans, apparemment épargnés, conservent leur fraîcheur alors que d’autres à 50 ans sont déjà marqués par les stigmates de l’âge. Certaines font appel à la chirurgie esthétique, d’autres ne résistent pas à l’envie d’effacer facilement une ride ou de combler un sillon disgracieux.

Par Manoëlle Sepulchre

Aujourd’hui la prise en charge esthétique du visage est globale et ne s’attache plus seulement à l’effacement des rides. Le but est de remodeler les volumes et de recréer un visage harmonieux. Avec le temps, le visage de l’être humain perd du volume. Avec l’âge, les pommettes s’affaissent, des sillons se creusent, des plis apparaissent autour des lèvres Pour compenser ces affaissements et ces creux, une solution consiste à revolumiser ces zones déprimées avec de l’acide hyaluronique. L’acide hyaluronique (AH) est actuellement le produit de comblement le plus utilisé, du fait de sa qualité de comblement, de sa résorption et de sa parfaite sécurité.

Selon le Dr Laurent Miralles, médecin esthétique travaillant à Paris, « au cours de cette dernière décennie, on peut dire que l’acide hyaluronique est devenu la substance phare utilisée en médecine esthétique ». L’acide hyaluronique, composé d’un assemblage de molécules de sucres, est un composant naturel de notre corps. Il joue un rôle de soutien dans nos tissus, et y retient l’eau, comme le ferait une éponge. Mais il a malheureusement tendance à disparaître avec l’âge ; à 50 ans, nous en possédons déjà environ 40 % de moins que pendant la vingtaine. Et cette raréfaction entraine un affaissement et un creusement du visage.

Les injections viennent alors compenser la perte naturelle due à l’âge. Le but est de restructurer le visage vers plus d’harmonie et de légèreté. On compense alors la perte de volume. Le médecin comble certains creux stratégiques. Mais dans certains cas, le comblement à l’acide hyaluronique est inefficace pour venir à bout d’un ovale affaissé, reconnaît le Dr Laurent Miralles. « Et, à la longue, ces injections à répétition censées retarder le lifting finissent par alourdir le bas du visage. Il faut prendre le problème à l’envers et créer une tension vers la tempe afin de remonter les volumes. Aujourd’hui je travaille les injections comme un chirurgien, en prenant des repères au crayon sur un visage en mouvement. C’est comme pour un lifting » explique le docteur Miralles. Ce sont ces points faibles, ainsi repérés, qu’il va combler avec différentes sortes d’acide hyaluronique. « Je les travaille tous en même temps parce qu’ils présentent des densités différentes : les plus fluides sont destinés aux lèvres, les plus épais pour les prothèses comme les pommettes » précise-t-il.

Il ne pratique plus de petites injections par-ci par-là, mais il corrige le visage dans son ensemble. « Je m’efforce de trouver ce que je peux faire pour éviter un lifting. C’est plus long parce qu’on doit changer souvent de produit et de seringue. Il y a aussi plus de bleus. Mais le résultat est plus harmonieux et il tient mieux. Plutôt que de regonfler les tissus, je recrée une véritable structure du visage, notamment avec les pommettes et le menton ». Une réflexion à l’origine des nouveaux points d’injection liftants imaginés par le spécialiste. « J’utilise un acide hyaluronique plus épais qui agit comme une agrafe sur l’oreille, retend l’ovale et redessine la mâchoire sans lester le visage ».

Complété par un léger point d’injection au niveau du menton pour lui redonner de l’aplomb et au coin des lèvres pour les remonter, l’effet lifting est immédiat, bluffant, le visage est rajeuni. Le secret d’un traitement aux injections d’acide hyaluronique réussi, c’est sa régularité. Pas la peine d’en faire trop, ni trop souvent, mais au bon moment. Plus souples pour la même densité, les nouveaux produits tiennent plus longtemps et leurs résultats sont de plus en plus naturels. La bonne fréquence ? En moyenne une fois par an, après avoir stabilisé les résultats.

 


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