amitié mère-fille

#BFF : L’amitié mère-fille, c’est possible ?

Etre si proche de sa fille au point qu’on en devienne BFF, ou en d’autres termes, « Best Friend Forever »: le rêve de toutes les mamans ! Une amitié mère-fille fusionnelle qui ferait bien des jalouses… Mais attention: trop de proximité peut s’avérer toxique pour votre relation !

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Votre fille n’est pas votre BFF 

Collées 24h/24h ou sans cesse en train de bavarder au téléphone ? Songez à prendre vos distances et essayez de créer une réelle relation mère-fille avec votre progéniture. Si vous parlez à votre enfant comme à une copine, vous perdrez peu à peu votre image de « maman » ainsi que votre autorité. Remettez les choses à leur place !

Bien sûr, cela n’empêche pas d’être présente pour elle dès qu’elle en a besoin, d’accourir dès qu’un problème lui tombe dessus ou de rêver qu’elle vous raconte ses petits secrets… Mais, d’un autre coté, vous devez aussi incarner cette figure stricte qui désapprouve certaines choses et qui n’hésite pas à taper du poing sur la table pour le lui faire comprendre.

C’est ça, l’équilibre idéal !

Rivalité malsaine 

Si vous empruntez les vêtements de l’une ou l’autre et vous retrouvez par hasard lors d’une soirée, il se peut qu’une certaine rivalité naisse entre vous et s’installe peu à peu. Pour éviter tout conflit, ne vous considérez jamais égale à votre enfant. Restez dans votre rôle de mère quoi qu’il arrive, imposez vos limites et exigez le respect.

Vous êtes inséparables, c’est une chose. Mais gardez en tête que vous devez imposer des barrières symboliques entre vous pour conserver vos vies privées et vos intimités.

Maman pour la vie 

Dans le cas où ces barrières s’estomperaient, votre fille, qui ne subit plus aucune autorité de votre part, peut éprouver par la suite un réel manque de protection et d’affection de sa maman. En prime, cela pourra perturber sa confiance en soi et développer un profond mal-être, une crise identitaire.

Idéalement, une maman se doit d’accomplir ses devoirs affectifs envers ses enfants et de leur accorder de l’intérêt pour que ceux-ci se sentent aimés et importants. Pour qu’ils gardent des repères.

Ne perdez donc pas de vue que vous pouvez être « copine », mais vous restez une maman avant tout !

Être sur-protectrice (par ce qu’on a peur que notre enfant reproduise les mêmes erreurs que nous ou qu’il quitte le nid) n’est pas bon non plus pour le développement personnel de l’enfant car cela l’empêche d’accomplir ses propres expériences et de se débrouiller par lui-même.

Tôt ou tard, il faudra bien se faire à l’évidence que vos enfants quitteront le cocon familial pour suivre leur propre voie…

Et pour affronter les obstacles que la vie leur réserve (le moins possible, on l’espère!), c’est d’une maman dont ils auront besoin… et non d’une copine.


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