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L’île Sainte-Marie, au large de la côte est de Madagascar

Il est des îles dont la simple évocation résonne comme un fantasme. Madagascar est de celles-ci. Emportant très loin l’imaginaire, dans un sillage enivrant de vanille, de girofle, d’ylang-ylang, poivre et cannelle.

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Cap à l’est vers l’île Sainte-Marie (Nosy Boraha en malgache), une bande terrestre de 63 km de long, qui borde la côte nord-est de Madagascar à 1 heure d’avion d’Antanarivo.

On y découvre un jardin d’Eden aux mille couleurs, un véritable petit paradis riche en biodiversité terrestre et marine qui a réussi à préserver son intimité, à sauvegarder ses mystères. Bougainvilliers et flamboyants auréolent de rose indien et de pourpre les cases de chaque village tandis que jaquiers, bananiers, papayers et manguiers prospèrent dans les vergers.

D’abord repaire de pirates, l’île Sainte-Marie est devenue le havre des chercheurs de bonheur.

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A l’hôtel Princesse Bora Lodge & Spa, écrin 5 étoiles, vous êtes sur la bonne piste.L’hôtel Princesse Bora Lodge & Spa, établissement éco-touristique à l’atmosphère feutrée, simple, chaleureuse, accueille depuis dix ans déjà des touristes de divers horizons : célèbres ou non, amoureux de farniente ou de nature.

On y vit mille instants magiques et quelques jours passés là-bas confirment qu’on est proche du paradis. Le luxe s’exprime ici sur le mode naturel, authentique et le bon goût sans ostentation.

Il y a d’abord le cadre naturel, beau, très beau.

Disséminés dans ce paradis préservé, on y découvre l’élégance des 20 chambres villas en bois de palissandre et au toit de palmes qui s’égrènent le long de la plage de sable fin et vous offrent un spectacle unique, face à la mer et au soleil.

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Tout participe au bien-être de votre séjour : la gentillesse et la courtoisie d’un personnel attentif, la cuisine orchestrée par un chef malgache, véritable virtuose dans la composition de mets à base de produits locaux. Et, ultime chic, le Spa, vraie merveille de décoration de 300 m². Un espace qui s’alanguit dans l’épure graphique et douce du bois, de la pierre et de l’eau avec des soins inspirés par les traditions ancestrales de l’Afrique.

Tous les produits utilisés comme le miel, le riz, la pulpe de coco sont, là encore issus de la nature de l’île et fabriqués sur place.

Grâce au potager bio qu’il entretient et à la plantation située sur les hauteurs de l’île, il s’est donné une vocation de gardien de la faune et de la flore de l’île.

On y trouve le plus ancien arbre à litchi de Madagascar (1820), dont le tronc atteint 6,70 m de circonférence. Mais aussi un verger de 2.000 arbres et 25 variétés de fruits (mangues, caramboles, avocats…).

Au piano, c’est une cuisine aux accents créoles, malgaches et français qui se joue. Poissons et crustacés, (langoustes, crevettes, espadon, thon, carangue, perroquet, capitaine, mérou, poulpe sortant tout juste des eaux, sont à portée de filet.

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Epices et fruits tropicaux, produits de la mer et insulaires font prendre le large aux papilles. De quoi mettre dans les meilleures dispositions pour savourer l’essentiel, la plage, la nature, les poissons, les feux du couchant et le ballet des étoiles.

Et si le cœur vous en dit, de nombreuses activités vous seront également proposées. Outre la jolie piscine à débordement, plongées, balades en pirogue, kitesurf, pêche au gros… sans oublier de somptueuses excursions à la découverte des paradis avoisinants.

On retiendra l’île aux Nattes, le trésor caché de Sainte-Marie, avec comme but de promenade le village d’Agniribe où les piroguiers accostent. On prendra ensuite un chemin qui grimpe parmi la végétation jusqu’à un vieux phare. Le panorama embrasse toute l’île et les côtes de la Grande Terre. Sublime !

Ambodifotatra, petit port installé à l’entrée d’une baie de la côte sud-ouest est le chef-lieu de l’île Sainte-Marie.

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Coco Bay et Clipper Bay, deux plages privées appartenant à l’hôtel sont entourées par une grande forêt de cocotiers. Le tour de l’île à vélo, quad ou à moto est un grand classique qui permet d’admirer le paysage : le cimetière des pirates, les piscines naturelles du nord, les bancs de sable au sud-est, les cascades du nord-ouest…

Ici plus rien n’existe que le ciel et l’eau. Oubli de tout, paresse de vivre : l’île Sainte-Marie offre encore ce goût d’éternité.

Au fil de la journée, la mer émeraude se teinte de toutes les nuances de bleu.

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La nature est parfois farceuse et le soleil joueur ! Il va et vient, joue à saute-mouton au-dessus des palmiers, un coup devant, un autre derrière et hop, par-dessus le gros nuage lourd de pluie tropicale. La lumière passe de l’or à l’argent, faisant chanter les turquoise et les céruléens du lagon. Antistress total. L’esprit fait le vide.

 Les heureux arrivants quittent leur montre et leurs chaussures, s’enveloppent d’un paréo, vont s’accouder au bar de la plage, du sable sous les pieds. Plus rien n’existe alors que le ciel et l’eau. Oubli de tout, paresse de vivre, l’île Sainte-Marie offre encore ce goût d’éternité.

Vivez une expérience unique

Observer les baleines, plus particulièrement les baleines à bosse est l’une des expériences fascinantes et enrichissantes lors d’un voyage à l’île Sainte-Marie.

De juin à septembre, des centaines de baleines à bosse venues de l’Antarctique s’arrêtent devant l’île après avoir parcouru plus de 5.000 km pour s’accoupler ou mettre bas dans ces eaux chaudes et peu profondes du sud-ouest de l’océan Indien. Commence alors pour les femelles une épuisante période où elles nourrissent leur petit et lui apprennent tous les gestes en guise de « premiers pas » avant qu’ils s’élancent à leur tour dans le grand voyage vers les hautes latitudes.

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Les baleines à bosse vivent pendant une trentaine d’années et peuvent mettre au monde plus de quinze petits au cours de leur existence. Elles offrent lors de leur séjour en face de l’île Sainte Marie la vision de sauts lourds et graciles à la fois, de queues en éventail pointées vers le ciel, de nageoires pectorales frappant les flots. C’est un spectacle majestueux à ne pas manquer à cette période de l’année. L’occasion pour de nombreux touristes de vivre un moment hors du commun. La magie de cette expérience tient aussi à la personnalité ultra-sympathique de son propriétaire suisse d’origine malgache depuis sept générations, François Mayer dit Fifou qui a créé en 2009 l’association Cétamada. Cette dernière a pour vocation d’informer et de sensibiliser les hôtes par une observation responsable et respectueuse de cette espèce en voie de disparition.

Un peu d’histoire

Au début du XVIe siècle, les Portugais qui découvrirent l’île le jour de l’Assomption la baptisèrent Santa Maria, nom par la suite francisé en Sainte-Marie.
En 1643, quand il « prit possession » de Madagascar au nom du roi de France, Jacques Pronis établit à Sainte-Marie une garnison, vite décimée par les fièvres.

Repaire de pirates aux XVIIe et XVIIIe siècles en raison de sa position stratégique à la croisée des routes commerciales de la mer Rouge et de l’océan Indien, l’île fut cédée à la France en 1750 à l’occasion du mariage entre la reine Betty, fille du roi malgache Ratsimilaho, et le caporal Filet, dit « la Bigorne », agent de la Compagnie des Indes. D’abord rattachée à Mayotte, elle a été intégrée à Madagascar au moment de son indépendance en 1960, même si ses habitants ont bénéficié d’un statut particulier leur permettant de jouir des droits liés à la citoyenneté française jusqu’en 1972.

www.princesse-bora.com


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