Qui dit croisière, dit voyage sans hâte ni stress. On se réveille chaque matin dans un nouvel endroit sans avoir à défaire sa valise plus d’une fois. L’Oceania Allura fait de chaque jour une fête, entre cappuccino avec vue sur Dubrovnik, expédition en kayak le long de la côte croate et dégustation de vins au Monténégro. Et les journées sans escale s’écoulent tout aussi agréablement, au rythme de petits-déjeuners copieux, de cours de cuisine et de plongeons dans la piscine sans oublier des apéritifs prolongés à contempler l’horizon qui change lentement de couleur. Au fil des ans, Oceania Cruises s’est forgé une réputation d’excellence, fort de son concept « The Finest Cuisine at Sea® » et de ses vaisseaux qui préfèrent l’ambiance intimiste au tourisme de masse. Loin de la ville flottante de 5 000 âmes, l’Allura fait appel à plus de 800 membres d’équipage pour dorloter ses 1 200 passagers. Le résultat ? Une attention constante, un service personnalisé et un navire où on ne se sent jamais à l’étroit.

Nick Tortajada
Un nouveau fleuron
Jumeau du Vista, l’Allura est le dernier-né d’Oceania Cruises, comme en témoigne son design pimpant et moderne. Il déploie deux piscines (dont une à débordement), un centre Aquamar Spa & Vitality, des cabines spacieuses dotées d’une véranda (aucune cabine intérieure), de nouvelles suites Aquamar Spa (avec un accès direct au spa et un aménagement axé sur le bien-être) et plus de onze restaurants différents. Oceania Cruises fonde son identité sur la gastronomie et ça se goûte. On ne présente plus Jacques (cuisine française), Toscana (spécialités italiennes), Polo Grill (steakhouse), Red Ginger (mets pan-asiatiques) et The Grand Dining Room, des grands classiques qui ont été rejoints par quelques nouveautés. La Crêperie propose des crêpes à la française, des gaufres belges et des glaces italiennes, tandis que l’Aquamar Kitchen met l’accent sur le bien-être avec des bowls légers, des jus et d’autres délices sains. Le matin, le Baristas accueille les croisiéristes pour un cappuccino et The Bakery, pour une douceur. Le Terrace Café déroule un riche buffet composé, entre autres, de sushis, pizza et même d’un Indian Corner en soirée. Une nouvelle sélection d’œufs Bénédicte rehausse le petit-déjeuner et les menus réinventés présentent plus de 270 nouvelles recettes exclusives. Mais l’âme du navire s’exprime aussi en dehors du volet restauration. Plus grande et plus lumineuse que jamais, la bibliothèque aux grandes fenêtres est garante d’heures de lecture avec vue sur les flots. Véritable havre de paix en journée, le salon Horizons devient, à 16 h tapantes, un parfait écrin pour le classique Afternoon Tea. Le soir, on y savoure de la musique live et des cocktails tout en esquissant quelques pas de danse. Le navire d’une longueur de 241 m compte une quinzaine de ponts et dispose, en moyenne, d’un chef pour huit convives, tout en restant accessible. On peut aussi bien assister à un souper dégustation Dom Pérignon que déguster une pizza fraîche sur la terrasse qui surplombe la mer. C’est précisément cet équilibre qui confère un caractère inoubliable à son voyage inaugural entre Trieste et Athènes.

Nick Tortajada
Coup d’envoi à Trieste
Le navire lève l’ancre à Trieste, une ville côtière du nord-est de l’Italie, frontalière de la Slovénie. Jadis l’un des ports les plus importants au monde sous l’égide des Habsbourg, elle constitue un point de départ magnifique pour cette croisière. Une bonne raison de l’explorer avant d’embarquer. Son architecture témoigne encore de sa splendeur d’antan. La cité dégage une atmosphère conviviale et invite à la visite. Notre hôtel pour la nuit, le majestueux Savoia Excelsior, se situe à moins d’une centaine de mètres du terminal de croisière, où nous attend un Oceania Allura rutilant. D’emblée, l’organisation impeccable favorise un embarquement sans chaos, voire dans une atmosphère détendue.
Une fois à bord, notre découverte du navire commence par l’atrium. Un endroit lumineux, aéré et moderne. Un escalier sculptural s’élance en spirale vers les étages, tandis qu’un lustre en cristal brille de mille feux. Au moment du départ, nous prenons place dans le salon panoramique Horizons qui déploie une vue à 180 degrés sur la mer. Les verres tintent pendant que le navire largue les amarres et que la ville s’estompe lentement à l’horizon. On se croirait à une première, car chacun est plongé dans le silence et l’expectative. Un moment attendu depuis des mois. Direction le Grand Dining Room pour le souper du premier soir. Ce vaste espace au design classique et élégant est ponctué de touches de marbre et baigne dans un éclairage tamisé. Le service est fluide et décontracté. C’est notre première expérience de la fine cuisine promise par Oceania Cruises et la promesse est tenue haut la main.

Rijeka et Opatija
Le lendemain matin, nous mettons le cap sur la Croatie. Toute la beauté des croisières réside dans le plaisir de débarquer, un jour, dans une réserve naturelle et, le lendemain, dans une station balnéaire huppée. À bord, on choisit chaque jour comment vivre sa destination. Oceania Cruises propose un large éventail d’excursions, incluant des sorties actives comme le kayak, mais aussi des dégustations de vins et des visites culturelles guidées. À Rijeka, nous avons opté pour l’excursion Opatija et Kastav, tandis que d’autres ont préféré faire le tour des îles ou simplement explorer la ville. Une liberté qui renforce encore le plaisir d’une croisière sur ce bateau : on profite de ses vacances, à son rythme. À Opatija, nous flânons le long de la promenade Lungomare, bordée d’édifices Belle Époque et de palmiers bruissant doucement sous la brise marine. Nous nous immergeons dans la splendeur du 19e siècle en visitant la Villa Angiolina, à l’origine de la renommée d’Opatija en tant que station thermale, avant de grimper jusqu’à Kastav, une ville médiévale aux ruelles étroites, aux places intimistes et aux vues à couper le souffle.
Le soir, nous nous attablons au Polo Grill pour déguster une viande cuite à la perfection, arrosée d’un cabernet californien corsé. Le service a l’art de se manifester uniquement au moment opportun dans le décor de bois sombre et fauteuils en cuir. Le menu cultive l’hésitation jusqu’au dessert (choisissez la crème brûlée !).

Nick Tortajada
Ravenne et Brisighella
L’Italie s’offre à nous le matin suivant, d’abord à Ravenne, célèbre pour ses mosaïques, puis à Brisighella dans l’arrière-pays. Ce village médiéval, niché entre trois collines, a tout d’une perle cachée. Nous flânons dans la Via degli Asini, goûtons des vins locaux et savourons un lunch qui célèbre l’authenticité du pays. De retour à bord en soirée, l’esprit de la journée se perpétue au Terrace Café. Au menu : un Chef’s Market Dinner composé de mets à base d’ingrédients achetés le jour même au marché. Entre bruschettas délicates, fruits de mer tout frais et légumes croquants. Tout le raffinement de l’Italie en pleine mer.

Nick Tortajada
Dubrovnik
Retour en Croatie où Dubrovnik conserve sa magie même si l’on s’y rend souvent. La visite débute par un tour des remparts à bord d’un kayak et l’exploration de quelques grottes. Sous le soleil radieux, les rochers blancs escarpés sont bordés d’une eau cristalline. L’aventure est au rendez-vous, mais la perspective d’un lit confortable et d’un délicieux repas ajoute au côté relaxant de l’expérience. Après le kayak, nous prenons le temps de déambuler dans les jolies petites ruelles et de siroter un café sur le Stradun, sans jamais quitter des yeux la mer scintillante. Au moment du souper, nous jetons notre dévolu sur le Toscana, où un sommelier en huiles d’olive nous guide à travers une palette de saveurs. Les pâtes sont parfaitement al dente et le cadre nous transporte dans une villa de la côte amalfitaine. À cette différence que notre villa du jour se dresse en plein milieu de la mer.
Kotor
La baie de Kotor est sans doute l’escale la plus attendue. Plusieurs heures avant d’y accoster, le navire pénètre dans un paysage de fjord qui fait plus penser à la Norvège qu’à la Méditerranée. Il se faufile en douceur à travers les passages étroits de la baie, longeant des flancs de montagne qui jaillissent des eaux. Ici et là, le regard est attiré par un monastère dressé sur un îlot ou par un toit de tuiles rouges qui contraste avec le vert dominant. Plutôt que d’accoster le quai comme il le fait parfois, l’Oceania Allura jette l’ancre et nous propose des tenders pour rejoindre le port. Les vieux remparts de la ville protègent un labyrinthe de rues pavées, d’églises et de places cachées. Il y règne une atmosphère quasi médiévale, teintée de cafés servant des espressos serrés.
La soirée se place sous le signe de la gastronomie française chez Jacques, qui lui fait honneur. Difficile de faire plus grand comme contraste entre la simplicité monténégrine et le raffinement made in France du canard à l’orange, du steak tartare préparé à table et du chariot de desserts approvisionné en permanence. Une journée qui débute en pleine nature et s’achève au cœur de la haute cuisine.
Une journée en mer
Vient ensuite cette fameuse journée en mer, souvent sous-estimée mais peut-être la plus agréable du séjour. Pas d’horaire à respecter, ni d’excursions, juste le plaisir de profiter pleinement du navire. Après un cappuccino chez Baristas, nous suivons un cours de cuisine au Culinary Center avant de prendre un lunch « Accords mets et vins » signé Gérard Bertrand. L’après-midi, nous nous immergeons dans les coulisses du chef Alexis Quaretti à l’occasion d’une visite des cuisines, où nous découvrons la genèse des 270 recettes spécialement développées pour l’Oceania Allura. Chaque cuisine est conçue en fonction du restaurant qu’elle dessert et tout est interconnecté. Le chef Quaretti nous explique que l’organisation du travail s’apparente à celle d’un restaurant étoilé au Michelin. Et il sait de quoi il parle, puisqu’il y a passé une partie de sa carrière. Pendant qu’il nous montre la cinquantaine de pains différents cuits à bord chaque jour, nous l’interrogeons sur les desserts les plus populaires. Tout nous pousse à commander à nouveau la crêpe Suzette et le millefeuille ce soir.

Nick Tortajada
Bouquet final à Athènes
Et puis le lendemain, Athènes pointe à l’horizon, bien trop vite à notre goût. Nous quittons le pont devenu familier, tandis que l’équipage nous salue par notre nom. Avec un pincement au cœur, mais surtout avec le sentiment d’avoir vécu une expérience extraordinaire. Après avoir embarqué en étant poussés par la curiosité, on débarque avec une seule idée en tête : à quand la prochaine fois ? L’Oceania Allura a tenu ses promesses haut la main avec ce périple le long de la côte adriatique. Mais son offre ne s’arrête pas là. Oceania Cruises a immédiatement affrété son navire sur d’autres itinéraires et saisons. L’été, il navigue principalement en Méditerranée au départ, entre autres, de Trieste, Rome et Barcelone. En automne, il met le cap à l’est en direction de la Grèce et de la mer Égée. Des voyages transatlantiques plus longs figurent également au programme, ainsi que des formules combinées avec l’Europe du Nord. Chaque itinéraire s’étale sur une période de 7 à 14 jours, mais des croisières de plus longue durée font aussi partie des possibilités. L’expérience a ceci de formidable qu’elle s’appuie toujours sur les mêmes ingrédients : un navire à l’atmosphère intimiste, un service personnalisé et la certitude d’une gastronomie de haut vol en pierre angulaire.
Plus d’infos sur www.oceaniacruises.com

