Science et sensorialité

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Précurseur de la vague de beauté qui envahit aujourd’hui les pharmacies, le label Lierac est né en 1975 de la rencontre entre un homme, le docteur Cariel (anagramme de Lierac), spécialiste du sport qui s’est tourné vers la médecine esthétique, et une femme, Farida Daoud Almadowar, qui finissait alors ses études de sciences politiques à Paris.

Par Lise Leroy

Cette dernière, vice-présidente de Lierac, raconte : « J’ai rencontré le docteur Cariel par hasard lors d’un dîner. Il avait ouvert un gros cabinet de traitement de la cellulite par électrothérapie. Son idée était de lancer une nouvelle génération de produits réparateurs des désordres cutanés, à la conjonction de la dermato, de la médecine esthétique et de la cosmétique. » Objectifs ? Appréhender la beauté par le prisme médical, garantir efficacité et innocuité totale. « Il m’a proposé de créer avec lui un laboratoire et de distribuer ces cosmétiques très techniques. Je leur ai apporté ma sensibilité. On attend aussi d’un produit qu’il soit agréable à l’application, que le pack soit joli. J’ai réintroduit de l’émotion, de la sensorialité dans le scientifique. Lierac est devenu l’union de la pharmacie et de la féminité. Et cet ADN n’a pas changé. »

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Autre spécificité de cette marque qui traverse les décennies, sa présence aussi importante dans les rayons des soins visage et des soins corps. « Notre premier soin, né en 1975, est toujours numéro un des ventes aujourd’hui : Phytolastil Vergetures. Nous avons démarré par des crèmes corps spécifiques, pour lutter contre la cellulite et les vergetures, mais nous avons aussi été les premiers à lancer un soin antipoches pour le contour de l’oeil, Dioptigel. Ce gel figure toujours dans le top 10 de nos ventes.

Notre démarche est d’apporter une solution à un problème précis, comme le médicament dans l’officine. Pas d’incohérence, dès lors, à passer de la cellulite aux poches sous les yeux et des vergetures aux rides. L’âge ne se marque pas que sur le visage. La silhouette, la démarche, la façon de s’habiller et de parler… sont tout aussi symboliques de jeunesse que le fait d’avoir une ride ou non. » Pour autant, l’anti-âge n’est pas en reste chez Lierac, avec la gamme Premium notamment. « L’actrice Kristin Scott Thomas a découvert cette crème à Paris et son agent nous a contactés pour nous dire qu’elle n’avait jamais fait de partenariat avec une marque mais qu’elle se sentait très proche de notre philosophie. À 56 ans, cette femme indépendante et libre d’esprit symbolise parfaitement l’approche de Lierac qui a gardé l’âme féminine-féministe des années 70. »


Article publié dans le Psychologies


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