Les poils pubiens, un sujet qui a franchi les limites de l’intimité de la salle de bain. Faut-il les garder ou les épiler ? Et suivre ainsi l’exemple des jeunes femmes adeptes de l’épilation intégrale ? La cinquantaine venue, le désir de séduction et celui de rester branchée restent toujours bien présents. Que penser du sujet avant de passer à l’acte ? Explications.
Ne pas s’épiler, une résistance avérée
Affirmer d’emblée que toutes les femmes apprécient l’épilation intégrale serait erroné. Selon les données d’un récent sondage Ifop (2021), plus de 28% des femmes rechignent à cette corvée. Une tendance notamment basée sur les actes de résistance de militantes féministes et de stars qui n’hésitent pas à défendre leur féminité par la conservation de leurs poils. Madonna, Julia Roberts mais également Miley Cyrus ou Cara Delevingne pour puiser dans différentes générations. Des « résistantes » qui s’opposent également au diktat du culte de la jeunesse et de l’influence hygiéniste prônée par l’industrie des cosmétiques.
Les avantages exprimés d’une épilation intégrale
Pour les femmes épilées, avoir le pubis lisse répond au besoin de se débarrasser de poils pubiens jugés peu esthétiques, et qui trahissent parfois l’âge. Un premier argument lié au côté glamour souvent pris en compte. Pour répondre aux propos tenus par les jeunes qui lient bien souvent la toison pubienne aux classes d’âges plus élevée : « Avoir des poils, cela fait vieux. »
Mais force est de constater que l’épilation intégrale est fréquemment pratiquée pour intensifier les sensations lors de l’acte sexuel. Les organes et la peau ainsi mis à nu sont nettement plus sensibles aux caresses du partenaire ainsi qu’à ses baisers. Une hypersensibilité qui peut amener à un orgasme plus puissant.
S’épiler, en pratique
Rasoir, cire, crème épilatoire… nombreuses sont les possibilités pour assurer la « déforestation » de cette zone intime. Le rasage est d’emblée à éviter, pour les risques fréquents de dermatite et de microcoupures qui peuvent favoriser les infections. La solution habituellement utilisée et conseillée par les spécialistes n’est autre qu’une cire hypoallergénique. Différente de celle utilisée pour les jambes, elle se révèle plus douce, plus adaptée à la sensibilité de la zone intime. Le petit truc consiste à bien hydrater la peau, voire à prendre une douche chaude, pour dilater les pores. Outre les procédés classiques, certaines femmes misent également sur la lumière pulsée. Efficace pour ralentir la repousse et donc les séances d’épilation. La lumière pulsée s’attaque aux bulbes des poils en phase de repousse. Un procédé non dénué de précautions à prendre. Comme celle d’une utilisation déconseillée sur une peau marquée par des tatouages, des boutons, des grains de beauté… L’avis d’un dermatologue ou d’une esthéticienne peut se révéler d’un bon conseil avant de débuter les séances d’épilation. Pour le bien-être d’une zone intime si fragile.