Cold War
Pendant la guerre froide, entre la Pologne stalinienne et le Paris bohème des années 1950, un musicien épris de liberté et une jeune chanteuse passionnée vivent un amour impossible dans une époque impossible… Avec une grande virtuosité, Cold War raconte une idylle déchirante. Inspiré par l’histoire de ses parents disparus (juste avant la chute du mur de Berlin), Pawel Pawlikowski leur dédie ce film d’amour.Tous ceux qui ont vu « Ida » reconnaitront instantanément le format quasi-carré et le noir et blanc qui sont la signature du réalisateur polonais. « Dans les années 50, la couleur de la Pologne était indescriptible, une sorte de gris/marron/vert. Et ce n’était pas une question de cinématographie, mais de la vie elle-même. La Pologne était détruite, les villes étaient en ruine, il n’y avait pas d’électricité dans les campagnes. Les gens portaient des vêtements sombres et gris. Montrer ça en couleurs aurait donné un effet carrément faux. Et je voulais que le film soit vivant, réel ». La couleur s’y installe toutefois dans une ritournelle de sentiments qui s’articulent en musique !
En salle le 31 octobre.
Voyez comme on danse
16 ans après « Embrassez qui vous voudrez », Michel Blanc retourne derrière – et devant ! – la caméra avec un casting très prometteur. Carole Bouquet, Jean-Paul Rouve, Karin Viard, Jacques Dutronc, ou encore Charlotte Rampling se donnent la réplique dans une comédie douce-amère qui ne ménage pas ses personnages. Les enfants ont grandi, certains se sont mariés, d’autres ont divorcé… Voyez comme ils dansent aujourd’hui ! Alex, apprend qu’Eva, encore au Lycée, a oublié de le prévenir qu’il allait être papa. Sa mère, Véro, dans une sale passe, pense qu’elle va être obligée d’arracher le sac des vieilles pour nourrir le bébé. Elizabeth, dont le mari s’est volatilisé, voit sa maison dévastée par une perquisition. Lucie, exaspérée par les délires de son mari, est au bord du burn out conjugal. Serena, la maîtresse de Julien sent qu’il lui ment. Loïc, seul élément stable de la bande, ne l’est pas tant que ça. Sans oublier un absent toujours présent… Une suite très attendue qui pourrait bien battre un nouveau record d’audience !
En salle le 10 octobre.
Dilli à Paris
Michel Ocelot, le créateur de Kirikou et Azur & Asmar, nous embarque à la rentrée dans le Paris de la Belle Époque.
En compagnie d’un jeune livreur en triporteur, la petite kanake Dilili mène une enquête sur des enlèvements mystérieux de fillettes.
Elle va d’aventure en aventure à travers la ville prestigieuse, rencontrant les grandes figures de ce XXe siècle, de Toulouse-Lautrec à Marcel Proust, en passant par Renoir, Rodin, Monet, Degas, Camille Claudel, Colette, Gide, Modigliani, Wilde, Louise Michel, Debussy, Clemenceau, Pasteur, les frères Lumière, Eiffel, Marie Curie, Sarah Bernhardt,…
Les deux amis feront triompher la lumière, la liberté et la joie de vivre ensemble.
Un conte poétique fait de magnifiques décors réels qui nous plonge dans une éblouissante profusion d’à-plats de couleurs vives, des rues pavées de Montmartre aux ors de l’opéra Garnier, en passant par le Moulin-Rouge et la tour Eiffel.
En salle le 24 octobre