Vert, mauve, rouge ou bleu, peu importe la couleur du petit bonhomme qui sera vendu au profit d’Iles de Paix tant que le message symbolique passe… Main dans la main, on peut « moduler » le monde !
Les Droits de la Femme
En travaillant toujours plus près des populations précarisées d’Afrique et d’Amérique du Sud, Iles de Paix souligne l’importance de construire des ponts plutôt que des murs. Cette année, l’ONG belge se penche plus spécifiquement sur le sort des femmes en prônant différents programmes destinés à améliorer leurs conditions de vie. Un défi majeur pour bousculer les mentalités et les préjugés qui régissent encore au 21ème siècle dans certaines régions.
« Si j’apprends à pêcher, je mangerai toute ma vie. »
Tandis que « Si je reçois un poisson, je mangerai un jour. » Telle est, en résumé, la philosophie d’Iles de Paix. C’est ainsi qu’au Bénin, au Burkina Faso, en Tanzanie ou encore au Pérou, des femmes accèdent à des formations en vue d’exercer des activités rémunératrices telles que l’élevage, le petit commerce, l’artisanat, la culture de riz, etc. Ce travail permet à ces femmes d’apporter un petit revenu supplémentaire à leur famille et de financer la scolarité et la santé des enfants. Une excellente manière de valoriser leur quotidien mais surtout un véritable tremplin vers leur émancipation…
Dressons le portrait de ces femmes courageuses aux quatre coins du monde…
Afiwa du Bénin : « Au début, quand je voulais suivre une formation pour mener une activité, mon mari me battait pour m’en empêcher. Il me disait que ma place était à la maison. Mais aujourd’hui, il constate que, grâce à cette formation et aux choses que j’ai apprises, je gagne beaucoup mieux ma vie. Alors, il m’encourage à continuer !»
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Christina, éleveuse de cochons d’Inde au Pérou : «Avant, je n’avais que quelques cochons d’Inde dans un coin de la cuisine. Aujourd’hui j’en ai 250 ! Ils sont mieux nourris et mieux soignés grâce à la formation que j’ai suivie et à la parcelle de fourrage que je cultive pour eux. Avant, on ne mangeait de la viande de cochon d’Inde que deux ou trois fois par an, lors de fêtes. Nous en mangeons aujourd’hui une fois par semaine. C’est plein de protéines pour les enfants. J’ai installé toute seule un deuxième clapier, pour encore développer mon élevage. Je rêve d’avoir un jour un millier de cochons d’Inde ! »
Soyez au rendez-vous !
Les 15, 16 et 17 janvier 2016, partout en Wallonie et à Bruxelles, des milliers de bénévoles se mobiliseront dans la vente de ces modules colorés.
L’objectif de l’ONG pour cette année est le million d’euros afin d’aider un million de personnes par des appuis centrés sur l’amélioration de la sécurité alimentaire et des revenus de familles paysannes vivant dans une très grande pauvreté.
Rejoignez Iles de Paix dans la vente de module en cliquant ICI !
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Plus d’informations sur www.ilesdepaix.org