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Serge Gainsbourg, l’ami caouette parti voici 30 ans

Il est des disparitions qui marquent à jamais une génération. Comme celle de Serge Gainsbourg, mort en 1991, et dont les chansons continuent de trotter dans la tête des quinquagénaires. Evocation.

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Une barbe de trois jours, la chemise en bleu denim et les chaussures blanches sur jeans bleu. Le portrait esquissé de celui qui a n’a jamais laissé personne indifférent. On l’aimait ou on le détestait. Poète, peintre, compositeur, amoureux des femmes comme des (jeux de) mots, Lucien Ginsburg alias Serge Gainsbourg nous a quittés voici 30 ans, le 2 mars 1991, à l’âge de 62 ans.

Un timide devenu provocateur de génie

Noceur, gros fumeur et amateur de Pastis 51, Serge Gainsbourg n’avait peur de rien. Ni de déranger son public. Avec des chansons osées, comme Je t’aime moi non plus, La Décadance et plus encore le fameux Lemon Incest changé avec Charlotte, alors jeune adolescente. Les scandales ? Un jeu pour lui. Comme sa version reggae de la Marseillaise, devenue un hymne à l’anticonformisme. Les années 80, c’est aussi la fameuse scène du billet de 500 francs français brûlé en public dans l’émission 7 sur 7.

Serge Gainsbourg, l’homme qui aimait les femmes

Un artiste qui compensait sa « laideur », avec le charme et son talent d’écriture. L’homme à la tête de chou, son surnom, a aimé les plus belles femmes. Pour qui il a écrit ses plus belles chansons. Brigitte Bardot, Jane Birkin, Vanessa Paradis, Juliette Greco, Françoise Hardy, Brigitte Bardot ou Bambou. Quand Jane Birkin le quitte en 1980, débute alors sa phase autodestructrice. Avec le Gainsbarre des années 80 qui prend de plus en plus le pas sur le dandy Gainsbourg.

Un héritage artistique bien vivant

Aujourd’hui encore, l’artiste conserve ses admirateurs. Il suffit, pour s’en rendre compte, de passer devant son domicile parisien, au 5 rue de Verneuil à Paris, dont les murs ont été entièrement tagués. Quant aux artistes actuels, ils se réclament toujours de l’influence Gainsbourg. Comme Benjamin Biolay, Sébastien Tellier, le groupe français Feu ! Chatterton ou Michel Houellebecq.

Notre top 5

Je suis venu te dire que je m’en vais. L’une des chansons préférées de Serge Gainsbourg, sortie en 1973. Et devenue l’un des incontournables de sa discographie. Reprise notamment par le groupe belge Jo Lemaire + Flouze.

 

Initials B.B. Tube de 1968, il fait référence à la relation entre Gainsbourg et Brigitte Bardot, sa muse. Un titre bourré d’allusions artistiques.

Je t’aime moi non plus. Sortie en 1969, cette chanson a été chantée par Brigitte Bardot puis par Jane Birkin. Classée 2e en Belgique lors de sa sortie.

L’Anamour. Sortie en 1968, cette chanson a d’abord été chantée par Françoise Hardy. Puis reprise par Serge Gainsbourg. Le titre est un néologisme qui reste toujours étudié aujourd’hui.

Aux armes et coetera. Une sortie de 1979 qui reste comme une improbable adaptation de la Marseillaise. Une chanson qui a créé la polémique avec la politique et les militaires. Avant de connaître un immense succès. Avec un disque d’or pour l’album.

 

Crédits Photo : Getty Images


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