Travailler après 50 ans, travailler autrement

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Qui a dit que les quinquas n’avaient (plus) aucune capacité d’adaptation ? Pas nous. Par contre, certains parmi ces quinquas ont été mis dans des situations qui ont fait se progager dans leur organisme les microbes de la ronchonnade et du repli sur soi. A ce stade, la mise à la retraite, plus ou moins contrainte, voire forcée, est parfois vue comme une libération. Erreur funeste, il y a beaucoup mieux. Ne plus travailler? Non. Travailler autrement? Oui.

Jacques

JacquesOui, mais comment ? Ce n’est pas sorcier. Jacques a longtemps géré les grands comptes, c’est-à-dire les gros clients, de la multinationale qui l’emploie. Les suites d’un stupide accident de ski l’ont immobilisé des semaines durant. Après trois mois, il s’est remis au travail, mais à mi-temps. Après six mois, à trois-quarts temps. Puis il s’est arrêté là : “j’ai découvert que je pouvais travailler de chez moi, éviter les embouteillages et mettre sur pied des télé-réunions avec mon équipe. Finalement, je ne fais plus qu’un gros mi-temps au bureau. Le reste, je le fais chez moi. Et je suis revenu à l’équivalent d’un temps plein, mais dans des conditions tout à fait différentes”. C’est un peu compliqué à expliquer : “je travaille autant qu’avant, mais autrement, si bien que j’ai l’impression de travailler moins. En fait, je travaille mieux”. La clé de ce retour bienheureux au travail ? “Les technologies de l’information. Je suis la preuve vivante que ça marche”.

Jeanne

Jeanne, elle, a trouvé autre chose : “j’ouvre mon journal et qu’est-ce que je vois ? La création, pas très loin de chez moi, d’un Smart Work Center où je peux louer un bureau à l’heure. Je vous jure que ça a changé ma vie”. Ah bon ? “Le matin, je conduis la plus jeune à son collège et je file vers mon bureau à louer où je commence ma journée à mon rythme. Puis je vais voir quelques clients et si c’est nécessaire, mais seulement si c’est nécessaire, je vais à mon bureau à Bruxelles”.

Jacqeline

Seule condition, imposée par son directeur général, Jeanne doit toujours être joignable, mais “la technologie aujourd’hui fait que ce n’est plus un problème”. Son conseil : “si vous avez 50 ans ou plus, vous pouvez faire valoir certaines exigences”. Par exemple ? “Réfléchissez à ce que vous faites de vos journées et essayez dans la mesure du possible d’y lier un lieu. Quel est l’endroit d’où je DOIS régler telle ou telle question ? Vous serez étonné du résultat. La suite, ce n’est que de l’organisation”.

Jeanne travaille aujourd’hui à quatre endroits différents, dans son bureau à Bruxelles, qu’elle partage désormais avec un confrère, dans son Smart Work Center qu’elle a-do-re “parce que j’y suis chez moi avec les avantages du bureau”, dans le bureau qu’elle s’est aménagé à la maison et partout où elle le veut grâce au couple smartphone-laptop qui ne la quitte jamais et fait le lien avec le reste.


En pratique

La vie commence à 50 ans… voici quelques contacts pour vous lancer dans de nouvelles aventures professionnelles.

La vie commence à 50 ans

“Travailler après 60 ans, c’est possible”, Agnès du Boullay, Editions Eyrolles

Livre

Pour créer une chambre d’hôtes en Wallonie, le mieux est de prendre contact au préalable avec “Accueil champêtre en Wallonie”, 081 627 458 ou accueilchampetre@fwa.be

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