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Chocolat, vin rouge, avocats : Et si la santé passait aussi par les petits plaisirs ?


Longtemps diabolisés, certains aliments dits « plaisirs » reviennent en force… avec la bénédiction de la science. À condition de les choisir avec discernement, ils deviennent de véritables alliés santé. Et si la cinquantaine était le moment idéal pour renouer avec une gourmandise éclairée, joyeuse et libératrice ? Brisons les idées reçues et savourons la vie… sans culpabiliser !

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Le plaisir, cet ingrédient oublié de la santé

Trop gras, trop sucré, trop calorique… Combien de fois avons-nous regardé un carré de chocolat ou un verre de vin rouge comme une transgression ? À 50 ans, alors que le corps change et que les messages nutritionnels se veulent souvent moralisateurs, il est temps de reconsidérer notre rapport au plaisir alimentaire.

Car savourer n’est pas céder. C’est choisir en conscience. Et c’est parfois le meilleur moyen de prendre soin de soi sans frustration.

Le chocolat noir : un trésor en cacao

Oubliez le chocolat au lait sucré des goûters d’enfants. Ce dont nous parlons ici, c’est du chocolat noir riche en cacao (au moins 70 %). Ce petit carré fondant est une mine de polyphénols, des antioxydants puissants qui protègent le cœur, le cerveau et la peau contre le vieillissement cellulaire.

Il contient aussi du magnésium, précieux pour réguler l’humeur, apaiser le stress et améliorer le sommeil. Un ou deux carrés par jour, dégustés lentement, peuvent faire partie d’une routine bien-être… avec le sourire aux lèvres.

À privilégier : les chocolats bio, artisanaux, à faible teneur en sucre et riches en pâte de cacao.

Le vin rouge : un élixir à consommer avec sagesse

Oui, l’alcool est à consommer avec modération, surtout à la cinquantaine où le foie devient plus sensible. Mais un petit verre de vin rouge, pris au cours d’un repas équilibré, peut avoir sa place dans une alimentation santé.

Pourquoi ? Grâce au resvératrol, un polyphénol contenu dans la peau du raisin, reconnu pour ses effets anti-inflammatoires et cardioprotecteurs. La fameuse énigme française – moins de maladies cardiovasculaires malgré une alimentation riche – y trouverait en partie son explication.

L’essentiel reste dans la mesure et la qualité : un verre, pas plus, et pas tous les jours.

Astuce dégustation : préférez un vin naturel, issu de vignes peu ou pas traitées, sans ajout de sulfites. Moins de toxines, plus d’authenticité.

L’avocat : le gras qui fait du bien

Souvent accusé à tort, l’avocat est pourtant une perle nutritionnelle. Il regorge de bonnes graisses (acides gras mono-insaturés), bénéfiques pour le cœur, le cerveau et l’équilibre hormonal. Il est aussi riche en fibres, en potassium, en folates… et en goût.

Consommé avec modération – un demi-avocat par jour suffit – il aide à nourrir la peau de l’intérieur, à stabiliser la glycémie et à renforcer la satiété. Et sa texture crémeuse, si réconfortante, en fait un allié parfait de vos petits-déjeuners et déjeuners légers.

À savourer : en tartine avec un filet de citron, en salade avec un œuf mollet, ou en mousse chocolatée pour un dessert sans culpabilité.

Réconcilier corps et plaisir

Le secret d’une alimentation épanouie ne réside pas dans la privation, mais dans la qualité, l’écoute de soi et la joie de manger. Le plaisir n’est pas un écart : il est un pilier de l’équilibre. Il calme, recentre, réconcilie.

Et n’oublions pas que la digestion commence dans la tête : un aliment mangé avec culpabilité ne nourrit pas de la même façon qu’un aliment savouré avec gratitude.

Et si la gourmandise était une sagesse ?

À la cinquantaine, notre corps mérite de la douceur, pas des injonctions. Le chocolat, le vin rouge, l’avocat… Ces petits luxes du quotidien sont aussi des gestes d’amour envers soi. Des clins d’œil à notre vitalité. Des rappels que la santé, ce n’est pas s’imposer des règles rigides, mais apprendre à vivre en harmonie avec ce qui nous fait du bien.

Alors trinquons, croquons, tartinons — avec mesure, certes, mais sans remords.


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