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Libérez votre créativité !

La science le confirme : créer fait du bien. Pas besoin de talent. Juste l’envie. L’envie de griffonner un poème, de modeler de l’argile sans projet, de chanter seule en cuisine, de tailler une haie en forme de cœur sans souci du qu’en-dira-t-on.

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Peindre une fleur, tricoter des chaussons pour votre petit-enfant à naître, apprendre quelques accords à la guitare : c’est le geste, pas le résultat, qui transforme. La créativité réveille une part intime de nous-mêmes, celle que la routine ou les obligations ont parfois mise en sommeil. C’est un souffle intérieur, un espace secret où l’on se sent vivante, pleinement présente.

Le temps retrouvé

Créer sans chercher à réussir, c’est aussi réconcilier son rapport au temps. Un temps non productif, mais vivant. À contre-courant du multitâche, du vite-fait, du résultat mesurable. C’est entrer dans un état de flux, où l’on oublie l’heure, le regard des autres, même son année de naissance…

La psychologue Mihaly Csikszentmihalyi appelait cet état le flow. Ce moment suspendu où la concentration, la détente et la joie se mêlent. On ne cherche plus à « faire », mais simplement à « être ». Un luxe rare dans nos vies saturées de notifications et de listes de tâches.

Et si c’était ça, la vraie jeunesse ? La capacité d’émerveillement, la liberté de se lancer sans calculer, le droit d’oser.

Créer, c’est aussi…

  • Apaiser son mental : les gestes répétitifs comme tricoter, dessiner ou coller des images dans un carnet calment le système nerveux.

  • Stimuler son cerveau : apprendre une nouvelle technique manuelle ou artistique entretient la mémoire et la plasticité neuronale.

  • Retrouver du lien : partager un poème avec une amie, une chanson avec un petit-enfant, un dessin avec ses proches, c’est offrir un morceau de soi.

  • Donner du sens : même une création imparfaite devient un témoin précieux de notre passage, de nos émotions, de notre histoire.

La créativité n’est pas réservée aux artistes, c’est une pulsation universelle.

Trois pistes pour se (re)lancer sans pression

1. Se créer un coin à soi
Pas besoin d’un atelier. Un carnet dans la cuisine, un coin de balcon, un panier à couture dans le salon peuvent suffire. Ce qui compte, c’est de ritualiser ce petit espace de liberté. Y déposer quelques crayons, une bougie, une boîte à boutons, un instrument. Un lieu qui vous attend.

2. Choisir des formats courts
Écrire trois lignes chaque matin. Croquer une pomme à l’aquarelle. Improviser une chanson de 30 secondes. La régularité compte plus que l’ambition. Une étincelle quotidienne nourrit plus qu’un grand feu éphémère.

3. Accepter l’imperfection
Rater, déborder, froisser, recommencer : c’est le processus qui compte. L’imperfection, loin d’être un défaut, devient une signature, la preuve d’une vie en mouvement. Comme le dit Leonard Cohen : « There is a crack in everything, that’s how the light gets in. »

Oser la fantaisie

À 50 ans et plus, on n’a plus rien à prouver. Alors pourquoi ne pas se permettre une touche de folie douce ? Décorer une tarte comme un tableau impressionniste, transformer un vieux drap en rideau bohème, écrire une lettre d’amour que l’on n’enverra jamais, improviser une danse au milieu du salon.

Créer, c’est s’offrir un espace de jeu. Et le jeu, contrairement à ce qu’on croit, n’appartient pas seulement à l’enfance : il est le carburant de l’âme, à tout âge.


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