vacances en tribu

5 conseils pour des vacances en famille dans la joie et la bonne humeur

Passer les vacances avec des amis ou d’autres familles avec (petits-) enfants, c’est comme constituer une tribu le temps d’un séjour. Cap sur l’Afrique pour s’inspirer de certaines façons de faire des champions de la vie communautaire…

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Pour que la connivence soit au programme, un vrai respect des uns pour les autres est indispensable. C’est quand on vit ensemble qu’on prend conscience de nos différences… et de nos ressemblances ! Comme le soulignait malicieusement Ababacar Ndaw, formateur sénégalais à Bruxelles Laïque, pour encourager le «vivre ensemble », mettons le focus sur nos ressemblances plus que sur ce qui nous divise. Parce que du sable, il y en aura toujours dans les engrenages de nos relations quotidiennes. « L’amour ne suffit pas », parole de psy ! Pendant les vacances, notre socle commun, c’est la joie. Son corollaire : le plaisir. Vivre joyeusement l’instant présent… sans se prendre la tête !

Mon/notre territoire !

Dans un nouveau lieu que l’on s’apprête à partager, il est vraiment essentiel de définir les espaces intimes et les espaces communs. On ne peut pas tout partager tout le temps ! Pour que la fluidité soit au programme, et qu’on ne rentre pas plus fatigué qu’au départ en raison des frustrations et crispations engendrées par cette vie communautaire, il est important donc d’aménager l’espace, de répartir les chambres, définir ce que sera l’espace commun et… que chacun s’engage à le respecter. Ce qui n’empêche pas les ajustements au jour le jour sous l’arbre à palabres1 ! Une idée à creuser dès l’arrivée : « planter » dans l’espace commun ou choisir dans le jardin « notre » arbre symbolique où l’on se réunira pour harmoniser nos points de vue… et/ou raconter des histoires. Une pratique à encourager pour créer et entretenir les liens !

Chaque matin, un rituel qui soude :
 un vrai hug !


On se prend dans les bras dans une étreinte appuyée « jusqu’à ce que l’amour coule à flots », nous diraient les Masaïs . Non pas la petite bise distraite avec un « ça va?» qui n’entend pas la réponse… ce geste est un engagement tacite à faire régner l’entente au-delà de nos différences. Quoi qu’il arrive, on est en phase, cœur à cœur. Pas simple pour nous qui, sous nos latitudes, éprouvons des difficultés à nous laisser aller à ce sens quelque peu oublié : le toucher, tant nous sommes engoncés dans des préjugés qui enferment au lieu d’ouvrir le cœur. et si on apprivoisait cette pratique pendant les vacances ?


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