se lancer à son propre compte

Se lancer à son compte après 50 ans ? Pourquoi pas !

A 50 ans ou plus, de nombreuses femmes peuvent considérer qu’elles ont eu plusieurs vies… C’est notamment le cas de Fatoumata Sidibé. Après avoir touché à l’art, la politique ou encore la littérature, elle lance une marque de sacs ecoresponsables qui fait le lien entre ses « racines africaines et ses ailes européennes ». Parce que, pour elle, l’entreprenariat est aussi synonyme de liberté…

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Se lancer à son propre compte, elle l’a fait !

Quel est ton parcours ?

J’ai besoin de créer, de bouger, de changer. Ce qui m’a valu de travailler dans le journalisme, la coopération et développement, la communication touristique, l’éducation permanente, l’édition, le militantisme, la politique et d’être également auteure et artiste peintre. Ce qui m’anime, c’est la liberté, la créativité, l’envie de vivre de ma passion, de créer mon entreprise avec des valeurs de liberté, d’authenticité, d’émancipation, de respect… Et de choisir mon environnement professionnel, de faire le lien entre mes racines africaines et mes ailes européennes.

J’ai toujours été une femme plurielle, jonglant entre plusieurs activités, trimballant avec moi mon ordinateur et mes dossiers au fil de mes déplacements dans plusieurs sacs à la fois peu pratiques et peu élégants. J’avais parfois l’’impression d’être une chamelle ployant sous le fardeau de ses dossiers. Maintes fois, j’ai cherché des sacs à l’image de la femme que je suis mais je n’ai pas trouvé un qui remplissait les fonctions (sac à main, housse de portable, porte documents, accessoires). Alors l’idée m’est venue de créer mon sac d’EPOQUE (Elégant, Pratique, Original, de Qualité, Utile, Ecoresponsable). Sous la marque Sarankofa, je lance prochainement une ligne de sac tout-en-un, élégant, pratique, durable, original, unique, qui permet de transporter à la fois ordinateur portable, documents, essentiels et accessoires. Le sac Sarankofa est un sac de fabrication artisanale, au design unisexe, en cuir de tannage vegetal, intégrant des éléments de mes peintures et valorisant le savoir-faire belge.

Tu as beaucoup de projets… Comment rester centrée ?

Je laisse toujours mûrir mes projets et je les concrétise au moment opportun. J’ai cette capacité à persévérer, à m’adapter, à braver mes peurs. Pour cela, j’ai besoin de projets tangibles. Je mène tout de front et je m’organise en conséquence. J’ai aussi cette capacité à lâcher prise quand il faut, à prendre du temps pour moi, pour ma famille, à jongler… tout cela en conservant ma liberté. Je suis comme une jardinière qui sème des fleurs qui éclosent chacune à leur rythme en nourrissant les autres.

Quel conseil pour entreprendre après 50 ans ?

Entreprendre est un voyage. Il faut savoir où l’on va. Il faut écouter sa voix intérieure, trouver ce qui fait sens, ce qui occupe vos pensées, qui s’impose sans cesse à vous. Ensuite s’adapter, trouver le produit qui a une identité forte, réaliser des prototypes, les confronter à la réalité, mener une étude de marché, bien connaître sa cible, avoir un bon plan financier, s’entourer, se faire accompagner, briser la solitude de l’entrepreneure. Chez WoWo Community, j’ai trouvé l’élan qu’il faut pour avancer, m’adapter. C’est un réseau qui m’a permis d’acquérir des connaissances, de réseauter, de bénéficier d’un accompagnement personnalisé, d’un cerveau collectif, de sororité.

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