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Cordoue : un voyage au bout du merveilleux

Oserions-nous dire que Cordoue est à l’Espagne ce que Rome est à l’Italie ? Car ces deux villes portent en elles une bonne partie de notre histoire européenne. Chaque bâtiment, chaque quartier, chaque rue en garde une empreinte que le temps, au grand bonheur des habitants et des visiteurs, n’a jamais réussi à totalement effacer.

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Cordoue, gardienne de l’histoire

Romaine puis wisigothe, Cordoue connut son apogée entre le VIIIe et le XIe siècle au moment de l’occupation musulmane, à l’époque nommée al-Andalus.
Métropole considérable – elle était alors l’une des villes les plus peuplées d’Europe avec une population estimée entre 300.000 et 1 million d’habitants – Cordoue ne cédait en beauté et en grandeur qu’à la ville de Bagdad.

Y cohabitaient alors de manière relativement pacifique – même si leurs droits étaient loin d’être identiques – musulmans, catholiques et juifs.

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Chacun avec son savoir-faire contribua au rayonnement de la ville et à son développement économique. Celui-ci reposait pour l’essentiel sur l’agriculture grâce à la fertilisation de la plaine de la Vega (les arabes avaient importé leur parfaite maîtrise des techniques d’irrigation) et sur le commerce de marchandises qui se faisait sur le Guadalquivir (nom venant de l’arabe Oued el-Kabir) alors navigable jusqu’à la mer.

Vers la fin du XIe siècle, les dissensions intestines et l’éclatement du califat en une vingtaine de micro-royaumes, qui tous se cherchaient querelle, annoncèrent le déclin de Cordoue. L’ensablement du Guadalquivir, devenu non navigable, ne permit plus à Cordoue d’être reliée à la mer. Puis, en 1492, Cordoue passa aux mains du pouvoir catholique dont le roi Ferdinand en était l’incarnation et perdit progressivement son statut de capitale de l’Europe. Le rayonnement de Cordoue céda alors sa place à Séville d’où partit Christophe Colomb pour conquérir le Nouveau Monde.

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La mémoire de cette époque ne disparut pas pour autant et les pierres en sont le gardien séculaire.

Palais ? Hôtel boutique ? Hôtel musée ? Hotel Hospes Palacio del Bailío ***** est tout à la fois.

Installé dans une ancienne propriété du XVIIIe siècle ayant appartenu à un célèbre général, cet hôtel est un véritable concentré de l’histoire de Cordoue.
Il recèle en son sous-sol les vestiges d’une impressionnante ville romaine du 1er siècle après J.-C. et de bains romains intérieurs encore utilisables par la clientèle.
Son architecture, la décoration des chambres et des espaces publics témoignent de la riche histoire de la ville : salon au style byzantin, scènes religieuses en décoration des chambres, fontaines en extérieur et jardin intérieur d’arbres fruitiers et de plantes aromatiques…

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Mais ce qui fait le charme ultime de ce palais est l’association de l’ancien et du moderne avec ses cadres de cuir, ses panneaux de bronze, ses lustres d’une totale beauté.
Tout est pureté, délicatesse et raffinement que l’on retrouve également dans le service qui vous est offert et dans la qualité des mets qui vous sont servis au restaurant.
Un hôtel incontournable lors d’un séjour à Cordoue.
www.hospes.com


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