mal de tête

5 remèdes naturels contre le mal de tête

Qui n’a jamais subi ce fameux mal de tête ? Avec un réflexe, la prise d’un antalgique pour le calmer au plus vite. Mais d’autres solutions existent. Explications.

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Dans la série des petits soucis de santé pénibles à vivre, le mal de tête occupe souvent la première place. Un mal diffus ou intense, que d’aucuns cherchent à éliminer rapidement avec des médicaments. Et si l’on se tournait aussi vers d’autres moyens moins nocifs pour l’apaiser ? Sans risque de contre-indications. Petit tour d’horizon.

De l’importance d’une bonne hydratation

Le stress, le sucre, le bruit, les écrans, certaines odeurs… peuvent déclencher un mal de tête. Comme l’une de ses causes souvent oubliée : la déshydratation. Un mal de tête constitue en effet l’un de ses signaux d’alerte. « Maintenir sa consommation quotidienne d’eau de 1,5 à 2 litres par jour se révèle donc important pour réduire le déclenchement des céphalées. Si une crise se présente, son intensité devrait rapidement diminuer avec un peu de repos au calme et la prise de deux grands verres d’eau, pour réhydrater suffisamment le corps », explique Nathalie Coutans, coach en nutrition.

5 remèdes naturels pour effacer ce mal de tête

Si les antalgiques se montrent efficaces et rapides, ils ne sont pas dépourvus d’effets secondaires et le risque de surdosage en automédication est réel. Des inconvénients absents avec ces solutions alternatives :

  • Les huiles essentielles. Utilisées avec l’accord du pharmacien, les huiles essentielles ont un effet apaisant sur les céphalées. Dont l’huile essentielle de lavande. Avec quelques gouttes diluées appliquées sur les tempes et la nuque par de petites rotations douces. « De l’huile de menthe poivrée ou de l’alcool de menthe sont idéales aussi comme détente pour les nerfs. Avec un usage reconnu par l’OMS », explique le site migraine.fr.
  • Des séances d’acupression sur les zones douloureuses. Comment procéder ? Avec le pouce et l’index, des mouvements circulaires de pression douce puis plus appuyée sont appliqués sur les points douloureux. Souvent situés sur le front ou les tempes.
  • Application d’une poche de glace. Placée sur le front ou la nuque, une poche de glaçons permet de créer une agréable sensation de froid, parfaite pour encourager la constriction des vaisseaux et donc la réduction de la douleur. À défaut d’avoir un frigo à disposition, une serviette trempée dans de l’eau froide peut créer le même effet.
  • La consommation modérée de caféine. La caféine présente dans le café (voire un soda) possède un effet antidouleur avéré. À condition de se limiter à quelques tasses par jour. Une consommation excessive de caféine produirait un effet contraire.
  • Un régime sans alcool.  L’alcool constitue un puissant diurétique, acteur dans la déshydratation du corps. Son effet vasodilatateur accélère également le déclenchement de céphalées. Et surtout avec le vin rouge, riche en quercétine, composé organique de la famille des flavonoïdes.

 

Quand le mal de tête constitue une urgence

La céphalée est souvent apaisée par automédication, mais elle est à surveiller et à communiquer à son médecin. Surtout pour un mal de tête fréquent, à l’intensité croissante et insensible aux remèdes utilisés. Un mal de tête dont certains symptômes inhabituels peuvent aussi constituer une urgence médicale : une intensité jamais rencontrée auparavant, des nausées et/ou des vomissements, une difficulté à s’exprimer, de la confusion ou une paralysie d’un côté.

 

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