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Maîtriser sa consommation d’alcool avec la méthode « half and half »

« L’alcool non, mais l’eau ferrugineuse oui », déclarait Bourvil dans un célèbre sketch hilarant. Sans atteindre cette extrémité, adopter la méthode « half and half » permet de réduire sa consommation d’alcool et les risques pour la santé qui y sont liés.

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Avec l’été et les longues soirées passées entre amis, l’alcool a tendance à s’inviter dans les verres. Une consommation festive, souvent supérieure à la normale, aux effets délétères pour la santé. Pour modérer sa consommation d’alcool, d’aucuns adoptent la méthode « half and half », devenue très tendance.

La méthode « half and half », qu’est-ce que c’est ?

Cette méthode consiste à diviser sa consommation d’alcool par deux, et à alterner une boisson alcoolisée avec une autre consommation sans alcool. Un soda, un jus de fruits ou un cocktail sans alcool. Voire un verre d’eau, idéal et recommandé pour éviter le sucre et la déshydratation engendrée par l’alcool. Autre avantage du « half and half », celui de permettre au consommateur de conserver le contrôle sur son comportement et d’éviter cette fameuse gueule de bois du lendemain. Boire moins, c’est aussi retrouver un sommeil de meilleure qualité, une plus belle peau, perdre du poids et connaître moins de troubles de l’humeur comme l’anxiété ou la dépression.
Une pratique qui encourage, une fois n’est pas coutume, à faire les choses à moitié.

Cette méthode a besoin de vous

Si la méthode du « half and half » constitue une aide pour réduire sa consommation d’alcool, elle n’a rien d’une méthode miracle. Pour qu’elle touche au but, elle requiert une solide dose de self-control de la part du consommateur. Pour ne pas céder aux invitations à boire de l’entourage, parfois insistantes. Et c’est là que le bât blesse car refuser un verre peut être mal vu et, souvent, le consommateur cède. Pour se mettre toutes les chances de son côté, mieux vaut donc pratiquer cette méthode à plusieurs. Pour se soutenir et se motiver.
Le succès de la méthode dépend aussi du degré de dépendance à l’alcool. Pour le monde médical, le fait de vouloir adopter cette méthode pour se désintoxiquer signifie avoir conscience d’un problème existant avec l’alcool. La solution la plus sûre consiste alors à prendre contact avec des professionnels pour un traitement ciblé et accompagné.

Les dangers d’une (forte) consommation d’alcool

Aujourd’hui, de plus en plus de femmes ont adopté l’alcool pour se désinhiber et/ou oublier un quotidien pas toujours rose. Selon les données disponibles, près de 15% des femmes auraient une consommation exagérée. Une consommation féminine croissante qui inquiète le milieu médical pour les effets sur la santé. Comme le souligne le site aide-alcool.be, « le risque de mortalité toutes causes confondues se voit multiplié par 1,5 pour une femme consommant quotidiennement 75 g d’alcool par rapport à un homme ayant la même consommation. Un risque aggravé par la tendance féminine d’associer l’alcool à la prise de médicament(s). » Selon l’OMS, près de 4% des décès féminins seraient provoqués par l’alcool.
Pour les victimes d’une dépendance à l’alcool, outre l’assistance du médecin traitant, plusieurs services d’aide existent en Belgique. Dont le site www.reseaualcool.be. Il offre notamment la possibilité de trouver un accompagnement en ligne ou l’adresse d’un alcoologue proche de son domicile. Un test permet aussi de tester sa dépendance.

 

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