Liposuccion et cellulite : est-ce vraiment efficace ?

Qui dit quelques kilos en trop, dit souvent capitons ! Et, pour se débarrasser de cet amas graisseux -vite fait, bien fait-, nous serions tentées d’envisager une liposuccion… Non ? Malheureusement, il y a cellulite et cellulite. Et la liposuccion a ses limites. Le point, pour éviter toute déception.

 

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Cellulite adipeuse, fibreuse ou aqueuse ?

Vos fesses ressemblent à une (peau d’) orange ? Vos cuisses ne sont plus lisses dès que vous vous asseyez ?  C’est bien de la cellulite ! Mais saviez-vous qu’il existe 3 sortes différentes de cellulite ? La plus commune est la cellulite adipeuse. Elle est dûe à une alimentation trop riche combinée à un manque d’activité physique. Elle se manifeste lorsque la taille des adipocytes augmente, créant un engorgement au niveau des tissus adipeux qui empêche la circulation des toxines et provoque une inflammation.

La cellulite fibreuse, quant à elle, résulte de l’incrustation des cellules adipeuses emprisonnées dans des fibres de collagène. Parce qu’elle est liée au relâchement cellulaire, elle surgit ordinairement après la ménopause. On la reconnaît facilement car elle provoque une sensibilité accrue au toucher… A ne pas confondre avec la cellulite aqueuse ! Qui touche les femmes qui font de la rétention d’eau… Une mauvaise circulation veineuse et lymphatique (ou un régime alimentaire trop salé) favorise l’apparition de petits œdèmes qui vont donner un aspect capitonné à la peau.

La liposuccion peut-elle nous débarrasser de la cellulite ?

Ce n’est pas pour rien que la liposuccion fait partie du top 3 de la chirurgie esthétique depuis de nombreuses années ! Cette intervention permet d’aspirer la graisse en excès sur les cuisses, les hanches, le ventre, etc…  Pour tout vous dire, on peut extraire jusqu’à 7 litres de graisse en une fois ! Ce qui permet d’obtenir un résultat visible sur tous les endroits du corps qui stockent des amas graisseux qu’on n’arrive pas toujours à éliminer par un régime ou le sport.
Cette technique fait ses preuves contre la cellulite adipeuse, puisqu’en aspirant la graisse elle diminue la compression des cellules adipeuses. Toutefois, il faut faire attention à l’effet « tôle ondulée » si le chirurgien passe la canule trop près de la peau. Afin d’éviter ce problème, il est conseillé de faire une liposuccion douce qui utilise une une seringue pour aspirer la graisse. Réalisée sous anesthésie locale, elle est plus précise que l’aspiration traditionnelle. La peau ne souffre pas d’un traumatisme (la dépression dans la seringue est à peu près 100 fois moins forte), il n’y a pas d’aspect irrégulier avec vagues ou asymétrie. Au contraire, suite à l’effet de rétraction, la peau reste bien lisse et retrouve une meilleure fermeté.
Par contre, si vous présentez de la cellulite aqueuse ou fibreuse, la liposuccion n’aura aucun effet ! Pour la première, on recommande de faire des drainages lymphatiques et/ou de suivre un régime pauvre en sel. La seconde est plus difficile à traiter : les techniques de radiofréquence ou de pressions mécaniques peuvent toutefois améliorer son aspect. En effet, elles permettent une amélioration de la circulation sanguine, une meilleure élimination des déchets métaboliques et, par conséquent, une diminution des poches adipeuses responsables de la peau d’orange.


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