Les aînés ? Parlons-en…
Dans les sociétés traditionnelles, on apprécie leur sagesse et on leur voue un profond respect. Chez eux, pas de maison de repos, pas de victimisation non plus. Chacun continue à jouer son rôle au sein du groupe. No comment…
Solidaire ? Ca ne manque pas d’air !
Ca donne même un fameux ballon d’oxygène à celui qui joue le jeu de la collectivité plutôt que de l’individualisme. Tout est dit dans cette parole de sagesse africaine : « Sans la communauté, l’individu n’a plus d’endroit où offrir sa contribution. La communauté est un lieu d’enracinement où les gens viennent pour partager leurs dons et recevoir ceux des autres » (Sobonfu Some)
Ambiance et joie de « rire »
Etre et avoir ne se conjuguent pas de la même façon. Etre se conjugue d’abord au présent ! Ne pas avoir peur pour demain mais vivre la fête au présent libère le cœur ! Hakuna matata, pas de problème, voilà la devise en ce soir de Noël où l’on célèbre l’accueil de l’humain sur terre.
Bouger, danser…
Adieu les repas et les séances de cadeaux qui n’en finissent pas ! Cette année, on innove. Musique maestro ! Et que chacun, du plus petit au plus âgé, laisse son corps se balancer, se trémousser en rythme… Et comme le chante Yannick Noah : «C’est ton corps qui parle pour toi…»
Chanter et raconter au coin du feu
Tous ces chants de Noël qui font partie de notre patrimoine, c’est le moment de les entonner en chœur. On a éteint la lumière. Seule clignote encore la guirlande du sapin. Les flammes des bougies vacillent, le feu brûle dans la cheminée. Instant sacré. Le rituel s’installe. Les contes, les histoires de la lignée, les louanges de soi et des autres peuvent à présent circuler. Moment suspendu. Intimité profonde. Et comme le dit encore Sobonfu Some : « Nous avons tous quelque chose en commun, à savoir un besoin immense d’intimité. L’intimité est quelque chose de sacré ». Un bien joli message qui sonne comme une invitation. Une belle intimité à partager en ce soir de Noël…