À table !
La première floraison puise dans le sol les éléments nutritifs nécessaires à son épanouissement. Si bien qu’au début de l’été, les apports d’engrais du printemps ont déjà été largement consommés. Pour permettre à la plante d’assurer une longue floraison secondaire jusqu’aux gelées, il faut donc recommencer. De manière générale, mieux vaut opter pour des amendements (compost ou fumier à raison de 20 litres par plante) qui ont l’avantage de régénérer naturellement le sol. Si vous optez pour des engrais, choisissez un produit fort en potasse (le K des appellations NPK). Couvrez ensuite le sol avec un épais paillage pour favoriser la création d’humus et limiter l’évaporation de l’eau d’arrosage.
Le marathon des traitements
Si vous êtes un jardinier avisé, vous avez certainement, au cours du printemps, traité préventivement vos rosiers contre ces maladies cryptogamiques que sont la rouille, l’oïdium et la tache noire (marsonia). En ces périodes chaudes, il est important de continuer les traitements tous les dix à quinze jours, surtout après des épisodes pluvieux. Utilisez pour cela des produits antifongiques idoines comme la bouillie bordelaise (marsonia, rouille), le soufre (oïdium), le bicarbonate de soude ou les préparations naturelles. Sur les végétaux déjà malades, supprimez les feuilles atteintes sur les plantes et au sol.
Le cas particulier des rosiers non-remontants
Les rosiers non-remontants, qui ne fleurissent qu’une seule fois par an, se taillent également en cette saison, mais d’une manière plus sévère et définitive. Une taille plus tardive anéantirait la floraison de l’année suivante.
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