gérer sa colère

Comment mieux gérer sa colère

Qui n’est jamais sorti.e de ses gonds, pour une raison ou une autre ? Une réaction humaine et saine, mais sa répétition peut amener à certains risques. Comment mieux gérer sa colère ? Explications.

Reading Time: 2 minutes

Entre les aléas de la vie professionnelle, les soucis du quotidien ou le comportement irritant d’un enfant, les occasions de se mettre en colère sont innombrables. Et peu profitables au bien-être. Quand on est irritable, certaines solutions peuvent aider à retrouver la cool attitude et à gérer sa colère.

Gérer sa colère et éviter les risques

Une personne au tempérament colérique a-t-elle vraiment conscience que ses coups de sang répétés mettent en danger sa santé psychique et physique ? Il est recommandé d’apprendre à canaliser ses émotions pour réduire les risques. Une étude publiée par l’Université d’Harvard a ainsi démontré la corrélation entre les coups de colères répétés et les risques de crises cardiaques (doublés après une forte colère). La colère libère aussi deux hormones liées au stress : l’adrénaline et le cortisol. Avec comme effets néfastes d’une dose élevée de cortisol, une prise de poids, une aggravation de la cellulite ou des risques de diabète de type II.
Enfin, un comportement colérique peut nuire également à une carrière et vous isoler socialement.

Cinq astuces pour gérer sa colère

Retrouver son calme après une crise de colère réclame quelques bonnes attitudes, simples à mettre en pratique…

  • Prévoir du temps pour évacuer le stress. Quelques minutes de colère réclameront plus de cinq heures au corps pour éliminer le cortisol et ramener l’équilibre dans l’organisme.
  • Prendre l’air et bouger. Le sport libère des endorphines, de la dopamine et de la sérotonine. Des hormones idéales pour retrouver une sensation de relâchement et de bien-être.
  • Éliminer ou réduire la caféine. Un excitant qui augmente l’adrénaline et la sensation de stress.
  • Dormir suffisamment. De mauvaises nuits ou trop courtes (moins de six heures) favorisent l’irritabilité et le déclenchement de crises de colère.
  • Miser sur la méditation. Un état de pleine conscience permet d’agir sur la pensée négative générée par la colère et d’éviter la rumination. La méditation, pratiquée régulièrement, apaise aussi le rythme cardiaque.

Quand la colère réclame de l’aide

Comme l’explique Sophie Renoir, coach de vie, « si la colère constitue une réaction normale, parfois utile pour désamorcer une tension face à certaines situations, elle peut devenir un problème chronique et réclamer un suivi ». « Pour beaucoup, le risque majeur réside dans le refoulement de leur colère. Un refoulement typiquement féminin, d’ailleurs. Et plus néfaste que le fait d’extérioriser sa colère de temps en temps. La laisser sortir permet de réduire le taux de stress élevé dont on connaît les effets nuisibles sur la santé. »
Que faire ? « Si la personne n’arrive pas à exprimer sa colère et qu’elle a tendance à l’enfouir, pour la ruminer, une consultation avec un spécialiste s’avère nécessaire. Cela peut être son médecin ou un psychologue. Le traitement passera par de l’écoute, pour déceler les causes de ces déclenchements de colère et travailler sur les solutions. Des exercices de relaxation peuvent être de bon conseil », conclut Sophie Renoir.

 

Photo Shutterstock.


© Fiftyandme 2024