éco-anxiété

5 conseils pour se libérer de l’éco-anxiété

Il fut un temps où les saisons étaient prévisibles, les hivers enneigés et les printemps fleuris. Aujourd’hui, même en Belgique, ce cadre rassurant semble vaciller. Les inondations dévastatrices de 2021, la canicule de 2022, la sécheresse de 2023… Le climat se dérègle, et avec lui, nos repères. Nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir une forme d’angoisse sourde, un vertige face à l’ampleur des bouleversements. On parle d’éco-anxiété.

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Selon une étude de l’UCLouvain, 1 Belge sur 10 souffre d’une forme sévère d’éco-anxiété. Ce mal moderne touche particulièrement les jeunes… mais aussi les femmes de notre génération, qui ont grandi avec une nature plus généreuse, et voient aujourd’hui s’effriter un monde qu’elles rêvaient de transmettre. Alors comment transformer cette inquiétude légitime en énergie constructive ? Voici 5 pistes, douces mais puissantes, pour retrouver son équilibre intérieur.

 1. Reconnaître ses émotions… sans jugement

Colère, tristesse, peur, culpabilité… L’éco-anxiété est un cocktail émotionnel parfois difficile à nommer. Pourtant, reconnaître ces ressentis est le premier pas vers l’apaisement. Ce que vous ressentez est légitime. Il ne s’agit pas de “dramatiser”, mais de s’autoriser à ressentir. Oui, le monde change. Et non, vous n’êtes pas seule à le remarquer. C’est même un signe de lucidité — et de sensibilité.

2. Mettre des mots pour alléger le cœur

Partager ses émotions, c’est déjà les transformer. Parlez-en à vos amies, à votre partenaire, à vos enfants. Laissez-vous la possibilité d’un café-rencontre avec une psychologue si besoin. Dire les choses, c’est leur ôter un peu de leur poids. On se rend vite compte qu’on est nombreuses à ressentir la même chose. Et dans ce “nous”, il y a déjà une force.

3. Ralentir, se relier à l’essentiel

La surinformation fatigue notre cerveau. Un trop-plein de mauvaises nouvelles, c’est un peu comme une pluie froide en plein mois d’août : ça vous glace l’envie. Apprenez à doser vos sources, à faire des pauses, à revenir à l’instant présent. Une promenade en forêt, une soupe mijotée, une séance de yoga ou quelques minutes à respirer en pleine conscience peuvent vous reconnecter à ce qui fait du bien.

Et pourquoi ne pas écrire, chaque soir, trois choses qui ont réchauffé votre journée ? Une lumière dorée, le chant d’un merle, un sourire échangé… La gratitude est un vrai bouclier émotionnel.

 4. Agir à son échelle, c’est déjà beaucoup

On ne sauvera pas la planète à coups de paniers bios ou de trajets à vélo… mais chaque geste compte. Cultiver un potager, choisir des vêtements de seconde main, soutenir une association locale, voter avec conscience, transmettre des valeurs durables à ses petits-enfants…

L’action — même minuscule — redonne du pouvoir. Et ça, c’est l’antidote le plus efficace contre le sentiment d’impuissance.

5. Méditer pour mieux vivre avec son éco-anxiété

Enfin, si vous ressentez le besoin d’un accompagnement en douceur, sachez que l’application Petit BamBou propose désormais un programme dédié à l’éco-anxiété. En dix méditations guidées, Laurent Motte nous invite à reconnaître nos émotions, à les apprivoiser et à passer à l’action avec lucidité. Une vraie boussole intérieure, pour retrouver l’équilibre entre l’ombre du monde et la lumière qu’on porte encore en soi.

L’éco-anxiété ne se combat pas, elle se transforme. Comme la terre après la pluie, nous avons besoin de temps pour absorber, comprendre et refleurir. Il ne s’agit pas de fuir le réel, mais d’y faire face avec tendresse, courage et solidarité. Ensemble, plus apaisées… et toujours engagées.


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© Illustration : Shutterstock


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