overthinker

Êtes-vous une overthinker ?

Vous n’arrivez pas à vous empêcher de ruminer en permanence ? De mauvais souvenirs se rappellent à votre souvenir ? Et si vous étiez une overthinker ? On vous dit comment éviter de se prendre la tête.

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Si d’aucuns traversent la vie sans se retourner ou se remettre en question, certaines personnes, plus sensibles, ne cessent de ruminer en permanence des échecs ou des peurs. C’est le quotidien d’une overthinker. Un trouble pour lequel des solutions existent pour reprendre le contrôle de sa pensée et stopper une rumination mentale stérile.

Être une overthinker, de quoi s’agit-il ?

L’anglicisme d’overthinker désigne une personne qui souffre d’une pathologie habituellement définie comme « une propension à ruminer, de façon quasi obsessionnelle, des pensées ou des sentiments négatifs. » La personne concernée ne peut s’empêcher de ressasser des événements traumatisants survenus dans son passé, ou d’imaginer ce qui pourrait arriver de pire pour elle ou son entourage.
Ce trouble concernerait davantage la gent féminine, comme le souligne l’écrivaine Susan-Nolen-Hoeksema dans son ouvrage Women who think too much (2003). Pourquoi ? Selon les résultats d’études menées, les hommes ont tendance à chasser les sujets de rumination par la distraction. Les femmes, au contraire, ont tendance à s’investir davantage et à s’inquiéter, réfléchir à un problème réel ou anticipé. « Cette rumination peut être qualifiée de normale quand elle débouche sur une solution au problème de base. A contrario, la rumination mentale est qualifiée de dysfonctionnelle quand la personne rumine un problème mais sans chercher ou trouver une solution au problème qui l’inquiète » explique Claire Thomas, coach de vie.

Les symptômes associés à la rumination mentale

  • Des pensées négatives
  • Des troubles du sommeil
  • Des signes d’anxiété ou de dépression
  • Une perte de confiance en soi
  • Une difficulté d’envisager l’avenir
  • Du stress

Comment sortir du cercle vicieux de l’overthinker ?

« Vouloir se libérer du cercle vicieux de la rumination mentale réclame un certain investissement personnel : celui de renforcer sa capacité de lâcher prise. Et cela n’a rien d’évident sans une bonne estime de soi et un accompagnement positif », explique Sophie Renoir. L’une des solutions possibles consiste à privilégier tous les motifs de distraction. La méthode souvent adoptée par les hommes pour se libérer des pensées négatives. Avec une priorité pour des activités ou des sports qui réclament de la concentration et font plaisir. « Pour que ces bons moments submergent ces pensées négatives que l’on a tendance à ruminer, inutilement. Voir en permanence le verre à moitié vide ne permet plus de différencier efficacement les petits problèmes des autres, qui eux réclament de s’y attarder », souligne Claire Thomas. Force est de constater que notre quotidien anxiogène n’aide pas à répertorier correctement les sources de rumination. Ruminer en permanence, c’est aussi prendre le risque de s’inquiéter pour des problèmes qui n’existent pas. Un exemple ? Des propos d’un collègue mal interprétés et auxquels on pense longtemps après. Une solution consiste alors à tenter de tourner la page, d’oublier et d’avancer. Rechercher la compagnie de personnes positives peut aider à oublier les motifs, souvent futiles, de rumination. Si l’avenir incertain alimente cette rumination permanente, accepter le fait que l’on ne peut tout gérer pourra réduire la tension. Et advienne que pourra.

 

Photo Shutterstock.


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