Redouté par plus d’un salarié, le lundi reste souvent associé à une journée chargée, avec l’obligation de planifier sa semaine sur le plan familial et professionnel. Ce que dénonce cette nouvelle tendance popularisée par les réseaux sociaux, le lundi minimum. La cool attitude pour bien démarrer la semaine.
Le lundi minimum, de quoi s’agit-il ?
Comme son nom l’indique, le lundi minimum, appelé aussi Bare Minimum Monday, consiste à démarrer la semaine en mode échauffement. Avec la seule réalisation des tâches essentielles. Une mode popularisée sur TikTok par l’influenceuse Marisa Jo Mayes avec le #BareMinimumMonday. En faire le moins possible, tel est l’objectif affirmé. Une utopie ? Peut-être mais le lundi minimum peut être vu comme une façon d’être plus productif, avec un meilleur contrôle de sa journée de travail. Sans être une solution miracle, le lundi minimum peut permettre de mieux gérer sa vie professionnelle.
Débuter calmement sa semaine, c’est possible
Opter pour un lundi allégé, une option peu praticable par tous. Mais pour Fanny Doillon, coach comportementale, « sans atteindre cette extrémité, il est tout à fait possible d’arranger sa journée de lundi avec des tâches plus douces. Pour éviter de débuter la semaine par un stress intensif qui risque de polluer le reste de la semaine. » Comment procéder pratiquement ? « Un lundi que l’on peut destiner à la planification de la semaine. Vous pouvez également passer en revue votre to-do list et retirer les tâches excédentaires, celles que vous n’aurez pas le temps de finir ce lundi, ou qui ne sont pas urgentes et qui réclament davantage d’investissement. Si vous le pouvez, il ne faut pas hésiter à déléguer ou réclamer de l’aide. Et pourquoi ne pas profiter d’un déjeuner un peu plus long que d’habitude ? Seul.e ou avec des collègues. »
Ces solutions pour vaincre le blues du dimanche soir
Préparer son lundi, minimum ou pas, débute idéalement le dimanche. Pour éviter qu’il ne ressemble à ces veilles de rentrées des classes. Ce coup de cafard qui se reproduit chaque semaine avec les mêmes symptômes : une boule au ventre, des difficultés à s’endormir, des angoisses au lever… Une situation désagréable confirmée par une étude publiée par LinkedIn en septembre 2018. Pour la génération X et celle des baby-boomers, les salariés sont respectivement 72 et 69% à redouter le dimanche soir, annonciateur de retour au travail le lundi.
Des solutions existent pourtant pour profiter de son dimanche jusqu’à la corde. Et contourner ainsi les effets du lundi. « Idéalement, le dimanche devrait être consacré au repos, aux loisirs. Pour emmagasiner le plus d’énergie pour la semaine. Cela passe par une bonne nuit de sommeil, une séance de sport, en extérieur si possible, pour libérer des endorphines, ces hormones du bien-être. Quant au principe d’un dimanche soir réussi, c’est de s’occuper de soi, de se faire plaisir. Avec un bon film, un livre, un peu de cuisine, un bain prolongé. Qu’importe, tant que cela vous fait du bien. Enfin, pour oublier le lundi, vous pouvez déjà penser à programmer le prochain week-end », détaille Fanny Doillon.
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