bourvil

Il y a 50 ans, Bourvil nous quittait

Humoriste, chanteur, comédien, Bourvil a laissé un vide que personne n’a jamais comblé. Un homme capable d’émouvoir comme de faire rire. Comme pouvait le faire également Annie Cordy, récemment disparue et partenaire de Bourvil. Evocation.

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Et si l’on débutait la journée par une bonne salade de fruits ? Celle que chantait avec son éternel sourire de faux niais André Raimbourg alias Bourvil. Un artiste disparu il y a tout juste 50 ans, le 23 septembre 1970, à l’âge de 53 ans. Victime d’un cancer de la moëlle osseuse.
Cinq décennies qui n’ont pas effacé les souvenirs. Ceux que les quinquagénaires, et plus encore, ont gardé dans leurs cœurs.

Chacun a encore en mémoire les scènes hilarantes de La Grande Vadrouille et du Corniaud, deux comédies cultes de Gérard Oury avec Louis de Funès comme complice de jeu. Un Louis de Funès qui, avouait-il, était resté marqué à jamais par la disparition de son ami. Avec qui il devait jouer La Folie des grandeurs, avec Bourvil dans le rôle finalement tenu par Yves Montand. Dans Fantômas, le rôle de Juve était initialement prévu pour Bourvil. Mais il l’avait refusé, faute de disponibilité.
Les amateurs de théâtre n’ont jamais oublié non plus Bourvil dans la pièce La Bonne planque où son fou rire est devenu culte. Comédien, mais aussi chanteur, avec des morceaux drôles ou plus romantiques, émouvants. Des solos ou des rôles dans des opérettes, avec Annie Cordy et Luis Mariano. Notamment. Et l’on revoit défiler Le chanteur de Mexico.

Bourvil, humoriste mais pas que…

Mais Bourvil avait d’autres cordes a son arc. Et dans le domaine plus dramatique. Comment oublier son rôle de policier désabusé et usé dans Le Cercle rouge (1970) avec Alain Delon et Yves Montand. Difficile de citer sa filmographie dans son entièreté tant elle se révèle longue. Mais dans le registre dramatique, impossible de passer outre son (petit) rôle dans L’Arbre de Noël (1969) avec William Holden. Ou dans la super production, Le Jour le plus long (1962). Autre film à revoir, pour son message au vitriol : La grande Lessive (1968). Certes un peu vieilli, le film de Jean-Pierre Mocky, disparu lui aussi, dénonçait les ravages de la télévision sur le sommeil des jeunes. Aujourd’hui, remplacez la télévision par l’internet et le message sera toujours d’actualité. Inoubliable aussi La Traversée de Paris (1956) , avec Louis de Funès et un Jean Gabin éblouissant.

Un héritage revendiqué

Aujourd’hui, Bourvil reste une référence pour plus d’un comédien. Pour sa capacité à varier son jeu, son goût pour l’humour loufoque et bon enfant. Mais aussi pour sa personnalité, bien terrienne. Comme celle d’un Brassens, qui était d’ailleurs ami avec Bourvil. Deux poètes amoureux de la chanson et de la culture française.

5 extraits cultes de la carrière de Bourvil

  • La tactique du gendarme. Une chanson datée de 1949 et extraite du film Le Roi Pandore.

  • La Grande vadrouille (1966)

  • Le Corniaud (1965)

 

  • Un drôle de paroissien (1963)

 

  • Le cercle rouge (1970)

 

 

 

 


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