Maroc, la cuisine des dieux - Fifty & Me MAGAZINE

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Le Maroc est un pays mosaïque. Un pays divers, de Ceuta à Laayoune, c’est un concentré de continent. Ce qui est valable pour les paysages l’est tout autant pour les assiettes.

Fausses croyances

Si dans l’esprit de la plupart d’entre nous le Maroc est synonyme d’évasion, il l’est surtout par sa beauté naturelle, la diversité de ses paysages et de ses climats. Malheureusement pour nous, l’image de sa cuisine est, la plupart du temps réduite à ses expressions les plus simples et consensuelles : le couscous et les tajines. Pour tuer le mythe, il est de bon ton d’ajouter un peu de harissa, qui, comme chacun le sait, est un produit tunisien…

Un beau mélange

Mais qu’est ce qui rend la cuisine marocaine aussi originale ? Sa richesse vient de la diversité. De son ouverture vers le monde, d’un côté l’Afrique profonde, et les Hommes Bleus qui remontaient jusqu’aux confins de l’Atlas pour vendre le sel et les épices. Et la façade méditerranéenne, le côté Mare Nostrum, et ses influences orientales. Et puis, le Maroc, c’est aussi le mélange des cultures Berbères et Arabo-islamique, les invasions européennes, les Portugais d’abord, les Français ensuite. Prenez une pincée de tout cela, mélangez vigoureusement, demandez à une femme de surveiller la cuisson (parce que la grande cuisine marocaine est encore affaire de femme), laissez mijoter doucement quelques siècles, enlevez le couvercle, et hop, savourez !

On vous raconte des salades …

Une des grandes spécialités ? Les salades. Il ne s’agit pas de salade au sens où nous l’entendons généralement, pas de feuilles vertes ou si peu, pas de vinaigre et encore moins de balsamique. Les salades marocaines sont « douces », avec des notes sucrées, ou épicées, voire fruitées pour couper la piquant d’un accompagnement. On mange à l’orientale, tout en même temps sur la table, et l’on picore d’une saveur à l’autre.

Et le vin dans tout ça ?

Le vin marocain est en train de vivre sa troisième jeunesse … Depuis l’essor important du tourisme au Maroc, il est évident que les visiteurs du pays boivent du vin. Alors, autant leur fournir du vin local. Le problème étant que le goût des dits touristes s’affine. Et que les Boulaouane rosés, et autres vins du genre, ne constituent pas des produits d’avenir et surtout peut-être, de marges importantes. L’accent est donc mis par les producteurs, sur des vins de qualité, des plantations nouvelles, des régions nouvelles, pour tirer le niveau global des vins locaux d’honnête à vachement bon. Dans les restaurants bon chic bon genre des grandes villes, touristiques ou non, on trouve de plus en plus de références locales. Encore une paire de lustres et l’on trouvera probablement l’un ou l’autre très grand vin marocain, un « truc » qui serait original, pas a base de cabernet, de merlot ou de syrah, qui ferait se pâmer les amoureux de Bacchus dans le monde entier.

NOS BONNES ADRESSES :

Où Manger ?

1.Une cuisine marocaine revisitée au Dar Rhizlane

Avenue Jnane El Harti – Quartier de l’Hivernage – Marrakech .

Tél. : +(212) 524 421 303

| Email : contact@darrhizlane.ma | www.dar-rhizlane.com

2.Un fabuleux endroit pour déjeuner (ou pour passer quelques nuits) ?

Le Beldi Country club / Spa – Hôtel – Restaurant – Piscine

Tél: + 212 6 79 89 26 07

www.beldicountryclub.com/

Pensez à réserver vos places à la piscine et profitez-en pour terminer la journée avec un hammam ou un soin au spa !

3. Magie au pied de l’Atlas

Vous pouvez aussi passer une journée à la Kasbah Beldi, un endroit magnifique, au pied de l’Atlas, à côté du barrage.

www.kasbahbeldi.com

4. Une grande table marocaine

Le restaurant du Riad Monceau, ce haut-lieu de la gastronomie locale, vous propose des produits du marché dans son « menu dégustation ». C’est aussi un spécialiste de la découverte des meilleurs vins du Maroc. Et, cerise sur le briouate, vous pouvez aussi y suivre des cours de cuisine en participant à leurs ateliers très réputés.