Le beau relief de Makalu
Quoi de plus évocateur que le sommet Makalu, qui culmine à 8.485 mètres d’altitude à la frontière entre le Tibet et le Népal ? L’Atelier Relief à Ixelles, qui a pour spécialité de tridimensionner des œuvres d’art, s’est penché sur le cas de Mirā. En effet, pourquoi ne pas permettre à l’un des tableaux d’Yvan Brutsaert de décoller un tantinet de sa toile grâce à un ingénieux procédé qui vise à découper le visuel en éléments distincts.
Sous la houlette de Farid Issa, et après différents essais, Makalu a vu le jour sous la forme d’un tableau unique et inédit proposé avec un relief d’une petite dizaine de centimètres. De face, le tableau donne l’impression d’avoir subi une cuisson subite, le côté lisse de la peinture ayant laissé la place à une espèce de craquèlement du plus bel effet.
Suite à cette expérience concluante, Mirā et l’Atelier Relief ont remis le couvert avec deux nouvelles créations suivant le même principe : Pink Lady, qui n’est décomposée qu’en trois éléments distincts, et l’audacieuse Varuna, plus proche de Makalu, forte de ses multiples pièces.
Les nouvelles créations Ensō peuvent être contemplées chez Mise en Scène à Waterloo ainsi qu’à La Vie Moderne à Mons.