tatouage à 50 ans

Un tatouage à 50 ans, pourquoi pas ?

Autrefois réservé aux bagnards et aux marginaux, le tatouage a gagné ses lettres de noblesse et envahi toutes les classes sociales et tous les âges. Avec un succès de plus en plus marqué auprès des femmes quinquas. Mais à quoi faire attention avant de sauter le pas ?  Explications.

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La mémoire dans la peau

Force est de constater qu’à 50 ans, le souci des convenances et du qu’en dira-t-on n’est pas ou plus de mise. Une forme de rébellion qui passe de plus en plus souvent par le tatouage. Comme un accessoire de plus pour mieux affirmer sa personnalité et se sentir bien dans sa tête et son corps. En rue, nombreuses sont les femmes à déjà avoir adopté un tatouage, plus ou moins discret. Et vous ? Faites-vous partie des quelque 10% de la population à porter un tatouage ? Ou comptez-vous imiter la cohorte de stars tatouées, comme Angelina Jolie (véritable bibliothèque ambulante du tatouage), Drew Barrymore ou Kelly Osbourne ?

Un tatouage à 50 ans, pourquoi ?

Une pratique vieille comme le monde et devenue populaire depuis les années 70.  Le tatouage a pour but de choquer ou de s’exprimer. Avec des messages comme le nom d’un amour, d’un disparu, ou des dessins qui confèrent parfois au chef-d’œuvre. Vers 50 ans un tatouage marque souvent un changement de vie, ou la trace d’un événement à garder en mémoire. Une sorte de renouveau aussi, face à la peur du temps qui passe. Voire, tout simplement, l’envie de se faire plaisir et de tenter une nouvelle expérience.

Comment se passe une séance ?

Avant de passer à l’acte, mieux vaut discuter de votre projet avec le tatoueur que vous avez choisi. Un choix qui doit d’ailleurs se faire après une petite enquête. Est-il connu dans le milieu, son salon est-il propre ? Si votre décision est prise, optez pour un premier dessin de taille modeste. Car, oui le tatouage fait mal. Une douleur qui dépendra de votre résistance, de l’emplacement et du talent du tatoueur. Rappelons que le tatouage consiste à percer votre peau de façon répétée pour introduire les pigments qui vont tracer le dessin.

Où se faire tatouer ?

Dès 50 ans, il faut tenir compte du relâchement cutané et de la prise de poids qui peuvent survenir. Pensez-y pour éviter les mauvaises surprises. Les spécialistes conseillent de choisir des endroits moins soumis à ces bouleversements physiques. Comme le mollet, les épaules ou le dos. Oubliez par contre les bras, les fesses, ou le ventre. 

Des risques à prendre en compte

Avant de pousser la porte d’un tatoueur, souvenez-vous que l’acte est loin d’être anodin quant aux conséquences possibles pour votre santé. La consultation préalable de votre dermatologue peut être d’un bon conseil. Pour discuter ensemble des risques potentiels  :

  • Allergie à l’encre utilisée. Peu de recours efficaces possibles, sauf un traitement au laser pour effacer le tatouage. Il est possible de demander au tatoueur de faire un test au préalable. 
  • Faute d’hygiène correcte du matériel utilisé, risque de maladies transmissibles. Des hépatites (B ou C) voire le sida.
  • Présence d’infections bactériennes le temps de la cicatrisation complète (qui dure en moyenne deux semaines)
  • Douleurs aiguës. Dépendantes de l’endroit choisi pour le tatouage. Et de l’épaisseur de peau présente.
  • Risques cutanés causés par le soleil. Préférez l’hiver pour réaliser le tatouage.
  • Présence de métaux toxiques dans les encres utilisées (cuivre, mercure, aluminium, cadmium…)
  • Infections cutanées du fait de l’utilisation d’une eau non stérile.

Prendre soin du tatouage

Une fois notre tatouage réalisé, il va de soi qu’il faut en prendre grand soin, surtout pendant la période de cicatrisation. Tout d’abord, l’hydratation de la peau est primordiale durant les premiers jours à l’aide d’une crème grasse qui vous sera recommandée par le tatoueur. Ensuite, il faut utiliser une protection face aux UV. Avec une crème à l’indice le plus élevé. En effet, les rayons du soleil risquent d’altérer la couleur du tatouage, d’autant plus si on l’y expose dans le mois suivant sa réalisation. Il est conseillé de ne pas s’exposer au soleil pendant trois semaines au minimum, ainsi que d’éviter les baignades (au risque d’infections). 


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