johanne riss

Confinés avec… Johanne Riss

Avec un déconfinement très progressif, et encore de longues journées à la maison à l’horizon, Fifty&Me s’est penché sur la façon dont les Belges vivent cette situation inédite. Chaque jour, une personnalité nous partage son ressenti, ses projets et ses rêves dans l’attente de jours meilleurs…

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Aujourd’hui, la styliste Johanne Riss nous tisse la liste de ses sentiments depuis la mi-mars…

Comment vivez-vous ce confinement ?

Johanne Riss : Je ne digère pas trop bien ce confinement. Ne pas en connaître les vraies raisons, les vraies origines… Toutes les informations qui fusent de partout sont très floues et un peu irréelles parfois.

Quels sont ses points négatifs dans votre quotidien ?

J.R : Nous allons vers une catastrophe économique. Les employés ne gagnent plus leur vie normalement. Et nous non plus, indépendants, avec toutes les charges à assurer en plus. Sans oublier tous les gens qui vivent dans la précarité, c’est un grand malheur.

Et les points positifs ?

J.R : Nous espérons que les choses changeront. Les gens prennent conscience qu’il faut s’ entraider et faire vivre les commerçants, les petits indépendants proches de nous… et arrêter de consommer à des prix en dessous des coûts réels de fabrication sous prétexte que j en achète dix dont je n’ai pas besoin au lieu de deux ?

On porte quoi à la maison ?

J.R : On essaie de faire comme d’habitude pour ne pas sombrer dans la déprime. Je m’habille plutôt « loisir »:
un top posé sur un jogging avec un petit gilet s’il fait froid. Le tout issu de ma collection. On porte des baskets cocooning, ne serait-ce que pour la promenade journalière ou le qi gong matinal .

Et après, tu rêves de…

J.R : Je rêve de revoir mes proches et de les serrer dans mes bras. Ma famille et mes vrais amis me manquent.
Johanne Riss travaillant chez elle sur sa prochaine collection…


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