hypnose

Et si la vie commençait à 50 ans ?

Changer de vie à 50 ans ? Joëlle Engels l’a fait ! Passionnée de relations humaines, elle a quitté le monde de la mode pour se tourner vers le coaching et l’hypnose. Dans un tourbillon d’énergies positives, elle a trouvé sa voie qui nous inspire à vivre pleinement ce qu’on rêve tout bas.

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CV EXPRESS

Nom et prénom : Joëlle Engels

Ville : Grand-Bigard, Nord de Bruxelles

Loisirs : la famille, la marche (j’ai fait Saint Jacques de Compostelle), la lecture, les formations, les amis, les réseaux sociaux

Livre préféré : Il y en a tellement ! Mon dernier coup de cœur « changer l’eau des fleurs » de Valerie Perrin (pour le petit cancan, il paraît que c’est la femme de Claude Lelouch ). J’ai aussi adoré « Au revoir Là-haut » (de Pierre Lemaître).

Qualités : positive, souriante, écoute active, empathie, aime rire

Faiblesses : désordonnée, allergique aux papiers administratifs

Citation/mantra préféré : « Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit » de Khalil Gibran

 

Rencontre avec Joëlle Engels

Quel est votre parcours ?

Joëlle Engels : Je rêvais de faire du théâtre, mais j’ai raté mon examen d’entrée. Je me suis donc retrouvée face à un grand vide. J’ai tenté des études d’Histoire de l’Art, que j’ai très vite abandonnées. Finalement, je suis entrée dans le monde du prêt-à-porter, que je n’ai pas quitté pendant une trentaine d’années ! Pendant 20 ans, j’ai été District Manager de tous les points de ventes au détail de la marque Melvin. Je gérais les marchandises mais aussi le personnel. Cette responsabilité auprès des équipes m’a poussé à suivre ma première formation de coach (il y a une petite dizaine d’années) au Bao à Bruxelles. Séduite, j’ai ouvert mon cabinet de coaching en tant qu’indépendante complémentaire, tout en continuant mon job. J’ai continué à me former à différents outils, dont l’hypnose qui est devenue une passion. Quand mon activité complémentaire a commencé à prendre de plus en plus d’ampleur, je suis passée à un 4/5e chez Melvin. L’envie de faire le grand saut pour devenir totalement indépendante me titillait, mais la peur de quitter ma sécurité d’employée me paralysait. Je n’étais pas prête à quitter ma zone de confort même si celle-ci éveillait de moins en moins mon intérêt. Et puis malheureusement et sans doute heureusement pour moi, la société Melvin a fait faillite. Je n’avais donc plus de choix à faire…

 

Quand et pourquoi avez-vous eu besoin de changement ?

Ce besoin de changement est arrivé doucement, progressivement. Quand j’ai commencé ma formation de coaching, c’était vraiment pour l’utiliser dans ma fonction de manager. Mais, au fil des mois, l’envie d’en faire une activité complémentaire s’est imposée à moi comme une évidence.

 

Quel a été l’élément déclencheur ?

Juste avant de commencer ma formation de coaching, j’avais été consulter une thérapeute pour des problèmes de culpabilité que je portais depuis des mois… Chez cette thérapeute, j’ai eu un flash : elle était assise devant moi, très présente dans son écoute, et je me suis vue, dans le futur, à 80 ans, à sa place, dans le canapé en train d’accompagner des gens vers leur mieux être. Cette vision ne m’a plus jamais quittée. Comme quoi, visualiser son objectif, c’est mettre inconsciemment tout en place pour l’atteindre.

Qu’avez-vous fait pour concrétiser ce changement ?

J’ai commencé à parler de coaching non-stop. Chaque personne que je croisais, savait que j’étais coach, alors que ma formation n’était pas du tout terminée. J’ai commencé par avoir des demandes de rendez-vous. J’ai dû vite trouver un local et le bouche à oreille a commencé doucement. J’utilise essentiellement les réseaux sociaux (Facebook mais aussi Instagram) pour communiquer. Je fais de capsules vidéo et je publie les feed-backs de mes clients comme des pensées positives sur ma page.

Et aujourd’hui ?

Je suis coach, spécialisée en hypnose. J’aide les gens à aller vers un changement désiré. Grâce à l’hypnose et aux différents outils de coaching, je les accompagne pour gérer leurs émotions (crise d’angoisses, burn-out..), les libérer de phobies (avion, ascenseur, piqûre, foule…) de l’addiction au tabac ou au sucre… J’organise des ateliers de groupe (privé et entreprise) sur différents thèmes tels que « comment gérer ses émotions » ou « dormir enfin » ou encore « comment se libérer du sucre ».

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui envie de changer de cap ?

Visualise ton objectif (où, quand, avec qui, pour qui, pourquoi…) et ensuite ne le quitte plus des yeux !

Plus d’infos sur Joëlle Engels via son site www.joelleengels.wixsite.com/joelle

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