Comment préserver notre capital santé ?

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Limiter la pollution ambiante

Notre habitat contient lui aussi des substances toxiques. On pense aux plastiques qui contiennent des hydrocarbures et de la dioxine, aux vernis et peintures et même aux produits d’entretien. Il est donc important d’essayer d’agir sur les différentes sources de pollution et d’éviter autant que possible les produits chimiques industriels. Quelques gestes simples à adopter : aérer les vêtements après le nettoyage à sec, ne pas utiliser de pesticides et d’insecticides dans le jardin, préférer les produits ménagers « verts » aux produits d’entretien chimiques, éviter l’aluminium, bannir les parabènes et les phtalates dans les cosmétiques et les produits de soins contenant des œstrogènes ou des hormones placentaires.

Même la localisation de la maison est importante, est-elle située dans une zone où il y a de nombreux champs électromagnétiques ? On ne parle pas des ondes générées par les portables, les Wi-Fi, les fours à micro-ondes : les études scientifiques prouvent que c’est dangereux. Ce sont aussi des facteurs qui accélèrent notablement le vieillissement cellulaire en créant des stress oxydatifs qui peuvent expliquer les nombreux cas d’arthrose, de cancer, les maladies cardiovasculaires et les pathologies chroniques. La médecine ne peut guérir ce type de maladies, d’où l’importance d’une bonne prévention. On réfléchit avant se suréquiper, on n’utilise son portable que muni d’une oreillette… N’oublions pas non plus les bienfaits des thérapies douces, méditation, yoga, tai chi,… qui aident à se recentrer sur soi-même et permettent de se libérer du sentiment d’impuissance, générateur lui aussi de vieillissement accéléré : résoudre les traumatismes passés, apprendre à accueillir ses émotions, même négatives (peur, tristesse, désespoir, colère), apprendre à laisser ses émotions se dissiper sans s’y accrocher…

Les promesses de la médecine génomique

Parce que nous ne sommes pas tous égaux face aux différentes sources de pollution, il est intéressant de savoir où l’on se situe et ce que notre organisme est capable d’affronter avant de flancher, de nous lâcher et de développer une quelconque maladie. C’est ce type d’information que donne l’étude préventive génomique que quelques médecins proposent déjà chez nous. De quoi s’agit-il ? Sur environ 30.000 gènes, seulement 11% sont concernés par des maladies monogéniques (dans lesquelles un gène correspond à une maladie). Les autres gènes, donc environ 26.000, agissent de concert et leurs expressions varient d’un individu à l’autre mais aussi en fonction de la qualité de notre environnement.

Les bases de données dont on dispose s’enrichissent et il est possible aujourd’hui de mieux comprendre toute l’importance d’une prise en charge personnalisée. Savoir pourquoi, nous sommes plus sensibles à tel type de pathologie ou produit toxique, mieux cerner l’efficacité des médicaments prescrits et leur métabolisation, tels sont les nombreux défis de ce secteur en pleine expansion. Combiné à l’étude des marqueurs biologiques, la médecine génomique permettrait de prévenir de nombreuses pathologies d’ordre dégénératives, d’alléger les caisses de l’état en matière de remboursement des soins de santé, mais aussi de responsabiliser le patient par rapport à sa santé et lui permettre de devenir acteur de sa vie, en pleine conscience mais aussi en harmonie avec le milieu ambiant. Une piste à suivre.

Bouger intelligemment

Une heure de jogging par jour, c’est… mauvais. Non seulement en raison des chocs au niveau des articulations, mais aussi parce qu’un excès de sport favorise la production de molécules oxydantes. Le mieux : marcher plutôt que de s’affaler devant la télévision, qui elle aussi, est une source d’ondes électromagnétiques. Le meilleur conseil qu’on puisse donner : modifier les rythmes quand on fait du sport, ce qui accroît naturellement la production de l’hormone de croissance et freine le vieillissement cellulaire.

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