À partir de 50 ans, nous perdons naturellement de la masse musculaire, un phénomène appelé sarcopénie. Moins de muscles, c’est plus de fatigue, moins de stabilité, un métabolisme au ralenti… et souvent une prise de poids, même avec une alimentation identique. Or, les muscles sont nos meilleurs brûleurs d’énergie, nos protecteurs contre les chutes, nos soutiens intérieurs. Mais les protéines ne servent pas qu’à sculpter le corps : elles stabilisent la glycémie, nourrissent les neurotransmetteurs, réparent les tissus, soutiennent le système immunitaire. Elles sont aussi des briques essentielles à la synthèse des hormones et des enzymes. En somme, elles participent à ce que l’on appelle aujourd’hui le « bien vieillir ».
Répartir, varier, respecter son corps
Le besoin en protéines augmente avec l’âge. Pourtant, la majorité des femmes de plus de 50 ans n’en consomment pas suffisamment — ou pas au bon moment.
Voici quelques principes simples pour mieux les intégrer dans votre quotidien :
Répartir les apports tout au long de la journée, et ne pas tout concentrer au dîner. Un petit-déjeuner protéiné (avec œufs, yaourt grec, tofu soyeux, ou graines de chia) aide à bien démarrer la journée et limite les fringales matinales.
Varier les sources : poissons, œufs, légumineuses, tofu, tempeh, graines, produits laitiers de qualité, volailles, crustacés, ou encore protéines végétales complètes comme le quinoa ou le sarrasin.
Associer intelligemment protéines végétales et céréales complètes pour reconstituer les acides aminés essentiels (riz + lentilles, houmous + pain au levain, pois chiches + millet…).
Adopter la douceur si besoin : en cas de fatigue ou de digestion fragile, une soupe enrichie en lentilles corail ou flocons de pois chiches peut faire merveille, tout en délicatesse.
Et surtout : respectez vos envies. Écoutez votre corps. Il sait ce dont il a besoin. Nul besoin de forcer ou de suivre des injonctions extérieures. Un équilibre s’installe quand on s’alimente avec présence et bienveillance.
Les protéines du cœur et de l’esprit
Un aspect souvent méconnu : les protéines influencent aussi notre moral. Les acides aminés issus des protéines sont indispensables à la fabrication de la sérotonine, de la dopamine, et d’autres messagers chimiques qui régulent notre humeur. Une femme bien nourrie en protéines est souvent plus stable, plus concentrée, plus paisible émotionnellement.
Alors non, les protéines ne sont pas réservées aux bodybuilders. Elles sont là pour vous aider à rester droite, forte, tonique et lumineuse. À garder une silhouette vivante. À habiter votre corps avec confiance.
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