Quelle lumière choisir pour préserver ses yeux ?
Pour préserver le confort visuel, il faut avant tout maintenir une lumière constante en limitant les variations de luminosité (et donc en évitant de passer d’une pièce sombre à une lumière éclatante, ou l’inverse) car le système visuel a des limites d’adaptation, surtout après 50 ans.
En ce qui concerne le choix des ampoules, n’optez pas pour des lampes fluo-compactes (LFC) dans les couloirs ou les cages d’escaliers car elles mettent une trentaine de secondes à atteindre leur éclairage maximal (avec un risque de chute accru). Les LED – un peu plus chères -, ont une meilleure autonomie et offrent un rendu lumineux plus stable et homogène. Privilégiez les ampoules dans les tons blanc-chauds dans toute la maison. Leur lumière jaune est plus apaisante. Pour les LED, choisissez-les entre 2400°K à 6000°K tandis que pour les LFC, privilégiez celles entre 2700°K à 3000°K.
Et pour lire, tricoter, ou travailler le soir ? Ajoutez toujours une lumière d’appoint blanc-neutre ou blanc-lumière du jour (Led: 4000 à 5000°K – qui correspond à une lumière naturelle douce) en direction de la tâche à accomplir de façon à ce qu’il n’y ait pas d’ombre projetée par votre main.
Attention à la lumière bleue !
Accusée d’être responsable d’effets néfastes sur notre santé comme la dégradation de la rétine qui entraîne une DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge) ou encore le dérèglement de notre horloge interne qui produit des troubles de l’humeur et des troubles du sommeil, la lumière bleue est une partie du spectre de la lumière artificielle émise par les écrans LED qui nous entourent. Evitez donc de regarder la télévision, votre ordinateur, tablette, ou smartphone de trop près ou avant de vous coucher. Notez également qu’il existe des lunettes protectrices qui réduisent son rayonnement.
Et la luminothérapie ?
Avoir recours à la luminothérapie en hiver est une solution naturelle efficace pour lutter contre la dépression saisonnière et booster votre vitalité. La lumière utilisée en luminothérapie est une lumière blanche de forte intensité, sans UV ni infrarouge. Elle n’a rien à voir avec la lumière jaune des ampoules d’éclairage classique, ni avec celle des lampes à bronzer. Cette lumière vive (entre 2500 à 10000 lux) est spécifiquement étudiée pour activer la production de sérotonine et empêcher notre cerveau de fabriquer un excès de mélatonine.
Toutefois, il existe des contre-indications à la luminothérapie. En effet, les séances de luminothérapie sont à proscrire si vous êtes atteint d’une pathologie des yeux telle que cataracte ou un glaucome mais aussi si vous prenez des médicaments augmentant la sensibilité des yeux à la lumière (notamment des gouttes ophtalmiques). L’utilisation des appareils de luminothérapie peut aussi avoir des effets secondaires comme de légères insomnies, des maux de tête, des irritations oculaires,… Enfin, il est important de savoir qu’il ne faut pas dépasser 2h d’exposition, de préférence le matin, afin de ne pas perturber votre sommeil.