ostéoporose

Ostéoporose : évitez la casse!

En Belgique, une femme sur trois et un homme sur cinq subissent les conséquences de l’ostéoporose : fractures, dos voûté et douleurs. Aujourd’hui, cette maladie n’est plus une fatalité. Il existe des moyens efficaces pour la prévenir et la traiter.

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L’ostéoporose est une maladie qui se caractérise par un affaiblissement de la densité et de la qualité des os. A mesure que les os deviennent trop poreux, et par conséquent fragiles, le risque de fracture s’accroit considérablement. La perte osseuse se fait « en silence » et progressivement. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’aucun symptôme ne se manifeste avant la survenue d’une première fracture. Cette maladie insidieuse frappe surtout les femmes mais concerne également les hommes.

Les principales conséquences de l’ostéoporose sont la douleur et les fractures osseuses : tassements vertébraux (on devient plus petit), fractures du poignet et de la hanche. Les fractures engendrent une perte d’autonomie et une diminution de la qualité de vie.

La prévention, un enjeu majeur !

Quelques conseils, simples et efficaces, pour éviter l’ostéoporose.

Bougez ! La pratique régulière d’une activité physique tout au long de la vie, et particulièrement à la ménopause, maintient les os en bonne santé, ralentit la perte osseuse et prévient le risque de chute. Plus spécifiquement, il a été prouvé qu’un programme de marche modérée à vigoureuse réduit le risque de faire une fracture de hanche.

Evitez le tabac, limitez la prise de poids et la consommation d’alcool.

Mangez mieux. Privilégiez une alimentation diversifiée et colorée tout en insistant sur les apports calciques et de vitamine D. Ceux-ci se retrouvent dans les produits laitiers, mais aussi dans certains végétaux (brocolis, choux, épinards, persil, légumes secs…). La vitamine D est acquise essentiellement par l’exposition au soleil ou par la consommation des poissons gras (sardine, hareng…). Il est recommandé d’arriver à des apports de 1.000 mg de calcium (quatre produits laitiers par jour) et de 800 UI de vitamine D3.

Pensez aux suppléments de calcium et de vitamine D. La difficulté d’atteindre les apports recommandés en calcium et vitamine D justifie très souvent la prescription de suppléments calciques et de vitamine D.

Dépister pour traiter

Votre médecin peut vous prescrire une ostéodensitométrie (DMO), un examen simple et rapide destiné à mesurer la densité osseuse. Son résultat lui permettra d’évaluer le risque de fracture, et éventuellement d’envisager avec vous un traitement.

« Le but de la prise des médicaments anti-ostéoporotiques est de diminuer le risque de survenue de fractures et leurs conséquences négatives : douleur, difficulté de mouvement, perte de qualité de vie », explique le professeur Serge Rozenberg, gynécologue. « Les médicaments disponibles agissent en augmentant la résistance de l’os par une diminution du processus de destruction osseuse et/ou par une stimulation de la construction osseuse. Le choix du type de médicament est posé par votre médecin en tenant compte de votre dossier, des effets indésirables possibles des médicaments et en évaluant l’ensemble de la situation (facteurs de risques particuliers, vie quotidienne, etc.). La durée du traitement varie selon les médicaments : pour certains, elle est limitée à quelques mois, pour d’autres à plusieurs années. Mais il est essentiel de suivre strictement le traitement prescrit », poursuit le spécialiste. « La prise d’un traitement médicamenteux contre l’ostéoporose ne dispense pas de la supplémentation en calcium et vitamine D, bien au contraire ! Traiter l’ostéoporose sans Ca/Vit D3 augmente le risque de fracture de 98 %. »

Faites-vous dépister à temps !

N’attendez pas la première facture, pour vous faire dépister. La Fondation Internationale contre l’Ostéoporose a mis au point un test rapide du risque d’ostéoporose. En une minute, il vous permet de prendre conscience de vos propres facteurs de risques. Surfez sur www.iofbonehealth.org et parlez-en à votre médecin !

Mangez malin

Petit memo à afficher bien en vue pour vous aider à privilégier les aliments riches en calcium qui renforcent les os.

Quel sport à la ménopause ?

Privilégiez les exercices en charge raisonnable à l’instar de la marche prolongée, du jogging, du tennis, de la gymnastique. Les impacts transmis au squelette, principalement au niveau des os porteurs (fémur, tibia, rachis lombaire) exercent un effet stimulant direct sur les activités de formation osseuse.


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