vision artificielle

Qu’est-ce que le syndrome de la vision artificielle ?

Des maux de tête, une vision floue après des heures passées devant un écran. Et s’il était temps de faire une pause ? Pour soulager des yeux mis à rude épreuve.

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Que ce soit pour un usage professionnel ou pour communiquer avec les (petits-)enfants, les écrans font bien partie du quotidien de la femme quinquagénaire. Le Belge passerait en moyenne un cinquième de son temps d’éveil hebdomadaire sur un écran.  Un usage prolongé susceptible de déclencher certains maux comme le syndrome de la vision artificielle (SVA). Des solutions existent pour retrouver un meilleur confort oculaire.

Le syndrome de la vision artificielle, de quoi s’agit-il ?

Classé comme enjeu de santé publique le syndrome de la vision artificielle (SVA), ou fatigue oculaire numérique, se définit comme un ensemble de symptômes provoqués par une utilisation prolongée d’appareils numériques. Un trouble davantage présent depuis la généralisation du télétravail (1) et l’utilisation massive des écrans au quotidien. Il concernerait tout autant les jeunes générations que les utilisateurs plus âgés (2). Selon une étude publiée par Proximus en février 2024, le Belge passerait ainsi de 150 à 180 minutes quotidiennes devant un écran.
Un syndrome aux causes multiples, comme une mauvaise posture devant l’écran, un éclairage insuffisant, des reflets possibles. Consulter régulièrement un ophtalmologiste permet aussi de veiller à garder une vision correctement corrigée et d’éviter ainsi une autre cause possible. Entre 50 et 60 ans certains troubles de la vision peuvent en effet apparaître et aggraver les symptômes de la vision artificielle (2). Comme une plus grande sensibilité à la lumière, de la presbytie.  La modification de la vision concernerait quelque 97% des personnes de 60 ans et plus.

Quels sont les symptômes de la vision artificielle ?

Les études menées sur le SVA le confirment, passer plus de trois heures par jour devant un écran impliquerait 90% de risque de déclencher certains symptômes caractéristiques (1 et 2) :

  • Fatigue oculaire
  • Vision floue
  • Maux de tête fréquents
  • Douleurs cervicales
  • Irritation des yeux
  • Sécheresse oculaire
  • Sentiment de fatigue générale
  • Photophobie

Comment réduire les symptômes ?

Réduire le temps passé sur écran, un vœu pieux pour beaucoup d’entre nous. Adopter certaines habitudes au quotidien permettra néanmoins de réduire les symptômes constatés. (2)  La première solution et la plus évidente consiste à prendre des pauses régulières pour laisser reposer les yeux. La règle consiste à prendre 20 secondes de pause toutes les 20 minutes en laissant le regard se poser sur un sujet lointain. Une pause d’une dizaine de minutes à prendre également toutes les deux heures, idéale pour sortir et profiter de la lumière naturelle dont on connaît les bienfaits, notamment sur la qualité du sommeil à la ménopause.
Autre conseil, celui de veiller à cligner suffisamment des yeux. Quant à l’écran, il convient de le placer à environ 50 centimètres des yeux. Ne pas écarter non plus l’usage d’outils intégrés pour réduire le temps de consultation. Un simple réglage des paramètres du smartphone avertit quand l’utilisateur dépasse une durée sélectionnée. In fine, un avis médical peut conseiller le port de lunettes de repos ou l’utilisation de collyres pour réduire la sécheresse oculaire inhérente au SVA.

Références :

(1) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10902934/

(2) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9961559/


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