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Komono : des lunettes et des montres tendance

Komono, c’est une marque belge qui casse les standards. Leurs produits sont aussi beaux que stylés… et soufflent un vent de fraîcheur dans le secteur des montres et lunettes.

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D’usage médical à l’origine, pour protéger ou corriger la vue, les lunettes sont devenues des « accessoires de mode qui consolident une identité, qui permettent à chacun de s’exprimer. »

Anton Janssens l’a bien compris il y a près de 10 ans lorsqu’il a cofondé avec un ami, Raf Maes, sa marque de solaires, d’optiques et de montres. « On est contemporains, à la différence d’autres qui se définissent par leur héritage. On regarde vers le futur, on mise sur une jeunesse d’esprit à tout âge, une fraîcheur, une soif de vivre. Des valeurs qui font partie intrinsèque de ma personnalité. » Doublement primé pour sa croissance rapide en Belgique (Trends Gazelle 2018 et meilleur entrepreneur de mode aux Belgian Fashion Awards fin 2017), le label Komono est vendu dans le monde entier et dans 15 boutiques en nom propre (dont 3 en Belgique : à Bruxelles, Gand et Anvers). « On est installés à Anvers (une cinquantaine de personnes, NdlR), un environnement très réputé pour la mode à l’international. Je n’ai aucune formation dans ce secteur-là mais c’est moi qui signe tous les designs. J’ai pris conscience de mon intuition pour sentir les tendances en travaillant avec d’autres marques. J’ai l’impression qu’au fil du temps, on a toujours proposé le bon modèle au bon moment. » Le secret ? Un design minimaliste, des coloris élégants, des montures parfois très fines, une image forte et léchée… L’équipe créative a aussi recruté une ancienne styliste de la maison Raf Simons, Charlotte Aerts.

« Tout ce que je fais, je le fais à fond. » On croit Anton Janssens sur parole. Snowboarder professionnel à l’époque où ce sport émergeait (à la fin des années 80 et au début des années 90), il se dirige vers la distribution de snowboards puis d’accessoires, suite à une série d’accidents. « J’ai pris confiance et j’ai vu le monde changer. La notion de luxe accessible était en train de grandir, mais pas pour les lunettes et les montres. J’ai clairement remarqué qu’il y avait un créneau libre. L’idée de faire quelque chose de très cher pour un petit public ne m’intéresse pas, je ne suis pas élitiste. La culture de la rue m’inspire beaucoup. »

Le processus de fabrication des lunettes reste très artisanal, puisque 20 personnes différentes interviennent sur une paire. « Les bonnes usines en Chine sont de qualité supérieure à celles que j’ai visitées en Italie et travaillent avec les grandes marques.

On associe encore souvent la Chine à une piètre qualité, mais ce n’est plus vrai. Tout change très vite là-bas. Cela nous a pris du temps d’y trouver les bonnes personnes mais on y est arrivés. » Et Komono a fait des émules. « C’est la vie. Il n’y a rien à faire par rapport à la copie. À nous de nous réinventer tout le temps. Je ne veux pas m’investir dans la négativité en faisant un procès à un copieur. Je préfère garder toute mon énergie pour le positif et la construction du futur. »


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