Sarah de saint Hubert

Sarah De Saint Hubert : la créatrice belge à suivre

Sarah De Saint Hubert a étudié la mode à l’Académie d’Anvers. Elle a fait des stages chez Givenchy et Alberta Ferretti. Elle a travaillé chez les créateurs belges Ann Demeulemeester et AF Vandevorst, ainsi que pour la marque d’accessoires Kipling. Cette saison, elle lance sa première collection à son nom.

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Une collection rock et féminine

« J’ai une grand-mère française qui m’a, je pense, transmis le goût de l’élégance, du raffinement, de la féminité. Tout comme ma maman d’ailleurs. Ma mamy m’a donné énormément de vieux vêtements avec de la dentelle, des pièces de lingerie, qui en plus portaient à mes yeux l’âme de la famille. Cela m’a beaucoup touchée… », explique Sarah De Saint Hubert qui a imaginé et réalisé une marque à son image, de ses racines au bourgeonnement créatif qui l’habite et la fait avancer.

sarah de saint hubert

Le soir du lancement de son label chez Stijl, temple de la mode belge au centre de Bruxelles, Sarah De Saint Hubert a donné un petit concert intime et émouvant avec son compagnon Rafael, avec qui elle forme le groupe Her Wild Love. « J’ai eu envie de faire coexister la musique avec ma ligne puisque les deux viennent du même univers.»

Rock et féminine, sportive et couture, sa collection printemps-été s’inspire tout autant de sa grand-mère maternelle, comme évoqué plus haut, que de l’univers de la course automobile, son père ayant été un champion du volant. « J’ai baigné dans ce monde de risque, d’hommes.

Et j’ai grandi entre deux frères. Ce côté masculin a forgé mon caractère. Je me rends compte que j’aime les femmes qui ont du chien, un côté brut. Quant à l’esprit rock and roll, je l’associe à la liberté, au fait d’être qui on est et de le dire, que ça plaise ou non. Ces trois influences que je fais cohabiter correspondent complètement à ce que je suis. »

sarah de saint hubert

T-shirts sportifs avec de la dentelle, robes chics en coton piqué, la ligne courte en jersey s’étoffera de vestes structurées parfois agrémentées de chaînes brodées à la main et de manteaux pour cet hiver. « Je construis ma marque petit à petit », reprend cette amoureuse des matières naturelles qui fait produire au Portugal mais cherche à préserver une certaine accessibilité (pièces à partir de 80€ pour cet été).

« Quand je flashe sur une dentelle ou un tissu très cher, je réfléchis à comment l’intégrer d’une façon raisonnable, pour que le prix n’explose pas. J’ai par exemple réalisé un simple T-shirt où les manches uniquement sont en dentelle de Calais. »

Collection vendue en exclusivité chez Stijl (rue Antoine Dansaert, 74 – 1000 Bruxelles) et sur le site www.sarahdesainthubert.be.


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