bouffées de chaleur

Bouffées de chaleur : quelles solutions?

Certaines femmes ménopausées voient leur vie réellement chamboulée par les bouffées de chaleur. Au travail comme à la maison, de jour comme de nuit, elles surviennent sans crier gare. Sachez réagir face à cette rébellion hormonale !

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Les bouffées de chaleur apparaissent généralement avant même l’arrêt des règles. Les autres manifestations, comme la fatigue, la sécheresse vaginale ou la prise de poids, sont plus insidieuses. Si ce yo-yo climatique dure en moyenne un an, il peut aussi perdurer pendant des années. Un vrai handicap…

Rougeur, chaleur et ras-le-bol !

Caractérisées par une sensation de chaleur intense qui envahit soudain le décolleté, le cou, puis monte ensuite au visage, les bouffées de chaleur résultent d’une dilatation des vaisseaux sanguins à la surface de la peau et s’accompagnent éventuellement de rougeurs et de transpiration. Elles durent entre 30 secondes et quelques minutes (voire parfois une demi-heure), et sont souvent suivies de sueurs froides. Ces épisodes qui se répètent parfois jusqu’à 15 à 20 fois par jour peuvent incommoder certaines femmes au point de les empêcher de travailler. Pendant la nuit, des suées prennent le relais, réveillant les femmes, entraînant parfois des insomnies. Ces « mini-canicules » passagères ne sont pas dangereuses, mais peuvent devenir une véritable source de fatigue et de dépression. Elles sont toutefois très variables d’une femme à l’autre, en fréquence et en intensité, et souvent vécues de façon très différente selon les femmes.

Des traitements variés contre les bouffées de chaleur

Le traitement le plus efficace est le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS), qui ne peut être commencé qu’après l’arrêt total des règles. En comblant le manque hormonal, il fait disparaître près de 90 % des bouffées de chaleur, en quelques jours. Toutefois, il présente des contre-indications strictes, n’est recommandé que si la qualité de vie est notablement perturbée et doit être instauré à la dose minimum efficace, et pour la durée la plus courte possible. Un progestatif de synthèse, la tibolone, représente une bonne alternative de traitement, par exemple pour les femmes qui souffrent de douleurs aux seins avec le THS. Les phytoestrogènes, dérivés du soja, sont des traitements non hormonaux assez fréquemment utilisés, même si leur efficacité est très variable, et qu’il existe peu d’études sur les risques associées à une consommation au long cours. En cas de contre-indication des hormones, certains psychotropes (médicaments agissant sur le système nerveux central), notamment des antidépresseurs, peuvent se révéler efficaces.

Certains aliments qui  contiennent des phytoestrogènes, peuvent également vous soulager : soja, fenouil, brocoli, avoine, sauge, riz, légumineuses, noix ou graines, des aliments qui limitent les bouffées de chaleurs et ne peuvent être que bénéfiques. Enfin, sachez qu’il vaut mieux ne pas abuser du vin et des plats épicés qui augmentent la chaleur corporelle.

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