qualité de l'air

Comment maintenir la qualité de l’air à la maison ?

Si la ventilation des cafés, restaurants et autres espaces publics occupe l’actualité, Covid oblige, n’oublions pas pour autant la qualité de l’air de nos intérieurs. Comment l’améliorer et réduire de facto les facteurs de risques pour notre santé ? 

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Avec les multiples confinements et le télétravail devenu la norme depuis un an, nous passons un temps prolongé en cercle fermé. Avec, parfois, des céphalées, des yeux ou des bronches irrités pour rythmer notre quotidien. Et si l’origine de ces maux provenait d’une mauvaise qualité de l’air ambiant ? Voyons ce qu’il en est.

Ces ennemis d’une bonne qualité de l’air

Un petit rappel des polluants qui nous entourent ne peut que s’avérer bénéfique quant aux changements à opérer. Une liste largement générée par nos activités et nos mauvaises habitudes :

  • Les matériaux de construction, les peintures et vernis
  • Les produits d’entretien industriels
  • Les sprays désodorisants ou insecticides
  • Les pesticides pour les plantes d’intérieur
  • Le tabac
  • La pollution extérieure que nous laissons entrer sous forme de particules (souvent véhiculées par les chaussures et nos vêtements)

De faux-amis à bannir

Ou quand vouloir bien faire ne fait qu’aggraver les choses. Comme cette mode liée aux produits destinés à masquer les odeurs. Dont les bougies parfumées ou ces bâtons d’encens achetés pour leur côté romantique. Des produits à la toxicité avérée. De par la présence de benzène et de formaldéhyde, deux composés connus pour leurs rôles cancérigènes. La combustion de ces produits parfumés provoque aussi l’émission de particules fines.

L’humidité, à traiter impérativement

Notre santé se révèle également menacée par un air ambiant trop humide, et les moisissures qui l’accompagnent (dès 50% d’humidité constatée). Avec, comme conséquence, des problèmes liés aux bronches comme la rhinite, la bronchite voire de l’asthme, responsable du décès de 300 Belges par an. De l’humidité responsable aussi de la présence d’acariens (et de leurs déjections allergènes). Une humidité au traitement à confier à des professionnels. Et généralement traitée à l’aide d’une ventilation par insufflation.

La solution la plus efficace ? Aérer

Un geste, simple et gratuit, est trop souvent négligé au quotidien : aérer. Une bonne aération nécessite d’ouvrir les fenêtres une quinzaine de minutes matin et soir. Pour créer un courant d’air et un bon renouvellement de l’air. Et éviter ainsi la présence d’humidité dans les pièces.

Acheter un purificateur d’air, une solution ?

Appareil mobile équipé de filtres pour capter les polluants en suspension, dont ces fameuses particules fines difficiles à éliminer, le purificateur d’air offre l’avantage de pouvoir être facilement déplacé d’une pièce à l’autre. Parmi les marques les mieux notées figurent Philips, Rowenta, Dyson ou Honeywell. Pour la fourchette de prix, prévoyez entre 250 et 450 euros. Un achat coûteux qui nécessite conseils et comparaison, notamment au niveau de la consommation électrique et du niveau sonore de chaque appareil.
Un achat qui a une réelle utilité pour les foyers où vivent des personnes plus fragiles.


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