Les nouveaux liftings à l’acide hyaluronique

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Peut-on retrouver la jeunesse de ses traits ? Le Dr Laurent Miralles, médecin esthétique travaillant à Paris et Anvers, nous répond.

Une molécule miracle

Au cours de cette dernière décennie, on peut dire que l’acide hyaluronique est devenu la substance phare utilisée en médecine esthétique. L’acide hyaluronique, composé d’un assemblage de molécules de sucres, est un composant naturel de notre corps. Il joue un rôle de soutien dans nos tissus et y retient l’eau, comme le ferait une éponge. Mais il a malheureusement tendance à disparaître avec l’âge ; à 50 ans, nous en possédons déjà environ 40 % de moins qu’à 20 ans. Et cette raréfaction entraîne un affaissement et un creusement du visage.

Aujourd hui, le but est de restructurer le visage vers plus d’harmonie et de légèreté.  On compense alors la perte de volume. Le médecin comble certains creux stratégiques. Mais dans certains cas, le comblement à l’acide hyaluronique est inefficace pour venir à bout d’un ovale affaissé, reconnaît le Dr Laurent Miralles, « et, à la longue, ces injections à répétition censées retarder le lifting finissent par alourdir le bas du visage. Il faut prendre le problème à l’envers et créer une tension vers la tempe afin de remonter les volumes. »

Rajeunir sans bistouri

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« Aujourd’hui je travaille les injections comme un chirurgien, en prenant des repères au crayon sur un visage en mouvement. C’est comme pour un lifting », explique le docteur Miralles. Ce sont ces points faibles, ainsi repérés, qu’il va combler avec différentes sortes d’acide hyaluronique. « Je les travaille tous en même temps parce qu’ils présentent des densités différentes : les plus fluides sont destinés aux lèvres, les plus épais pour les prothèses comme les pommettes » précise-t-il.

Il ne pratique plus de petites injections par-ci par-là, mais corrige le visage dans son ensemble. « Je m’efforce de trouver ce que je peux faire pour éviter un lifting. C’est plus long parce qu’on doit changer souvent de produit et de seringue. Il y a aussi plus de bleus. Mais le résultat est plus harmonieux et il tient mieux. Plutôt que de regonfler les tissus, je recrée une véritable structure du visage, notamment avec les pommettes et le menton ». Une réflexion à l’origine des nouveaux points d’injection liftants imaginés par le spécialiste. « J’utilise un acide hyaluronique plus épais qui agit comme une agrafe sur l’oreille, retend l’ovale et redessine la mâchoire sans lester le visage ». Complété par un léger point d’injection au niveau du menton pour lui redonner de l’aplomb et au coin des lèvres pour les remonter, l’effet lifting est immédiat, bluffant, le visage est rajeuni.

Son secret

Chirurgie 2

Le secret d’un traitement aux injections d’acide hyaluronique réussi, c’est sa régularité. Pas la peine d’en faire trop, ni trop souvent, mais au bon moment. Plus souples pour la même densité, les nouveaux produits tiennent plus longtemps et leurs résultats sont de plus en plus naturels. La bonne fréquence ? En moyenne une fois par an, après avoir stabilisé les résultats.
A savoir : des rougeurs peuvent apparaitre sur les zones traitées. Elles disparaissent rapidement et le maquillage permet de les masquer. Un léger gonflement peut se manifester pendant 24 à 48h. L’application de glace et les massages accélèrent sa disparation.
La zone traitée peut être un peu « dure » au toucher, le temps que l’acide hyaluronique se mette en place, ce qui peut prendre quelques jours.


Pour entrer dans l’univers du Docteur Miralles, c’est ici :

http://dr-miralles.com/


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