changer de vie

Changer de vie, mode d’emploi

Une carrière en roue libre, un couple aux liens détendus… Et si ces signaux réclamaient une réponse radicale ? Changer de vie pour (re)trouver le bonheur.

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Qui n’a pas eu, un jour, l’envie de tout abandonner ? Pour changer de vie, radicalement. Une décision jugée nécessaire face à un quotidien qui ne répond plus aux attentes. Pour certaines femmes, la cinquantaine constitue l’âge des possibles. Dont celui de concrétiser cette envie de tout plaquer. Souhaitée par plus de 8 Belges sur 10. Mais peu concrétisée dans les faits.

Accepter de rompre avec sa zone de confort

Entre l’envie de remettre les compteurs à zéro et accepter le défi qui se présente, un large fossé réclame d’être franchi. « Cette volonté de changer de vie nécessite bien des efforts à surmonter. Comme accepter de quitter cette fameuse zone de confort dont on parle si souvent dans les entretiens d’évaluation. À la cinquantaine, on est souvent bien implanté dans son milieu professionnel ou familial. Avec un contrat fixe, des revenus conséquents, une maison… Accepter ce bouleversement va nécessiter une énergie que chacun d’entre nous ne possède pas forcément », explique Sonia Mollens, coach de vie. Ce changement va nous plonger dans un inconnu avec de multiples variables imprévisibles. « Quitter sa zone de confort va réclamer des sacrifices, l’acceptation d’échouer ou d’aller moins loin que prévu dans ses projets », ajoute la coach. 
Quand ce changement de vie mérite-t-il d’être acté ? « Il n’y a pas de réponse universelle à cette question  mais quelques éléments sont à pointer. Cela peut-être une impression de ne plus avancer dans sa vie, de ruminer dans sa tête des obstacles à son bonheur, à son épanouissement. Le métro-boulot-dodo peut aussi devenir insupportable. Et là, un changement s’impose. Et il se doit d’être effectué volontairement plutôt que d’être imposé, tôt ou tard, par le destin. Avec un choc plus violent encore », souligne Sonia Mollens.

Changer de vie, par où commencer ?

« Avant tout, mieux vaut prendre le temps de la réflexion, et ne pas se décider sur un coup de tête. Cette envie de changer de vie repose-t-elle vraiment sur des faits avérés ou résulte-t-elle d’une mauvaise passe dans sa vie ?  Je préconiserais de laisser reposer l’idée, le temps d’avoir les idées claires et de savoir ce qu’il y a à changer. L’émotion est toujours mauvaise conseillère », explique Sonia Mollens. Une mise à plat de ce que l’on est prêt à laisser derrière soi constitue une sage décision. Ce poste que l’on va quitter, ne va-t-on pas le regretter, comme les revenus engendrés ? Quels sont les points noirs dans sa vie ? Si la balance penche vers le passif, une remise en cause de son quotidien se révélera utile. Dans le cas contraire, la raison doit parler. Tout comme la consultation des amis et des proches. Leurs avis peuvent servir d’encouragement ou de source de réflexion salutaire. Car ce changement de vie sera accompagné de pertes. D’avantages, de stabilité. Quand la décision est prise, comment agir concrètement ? « À moins d’avoir une force et une confiance en soi inébranlables, il est préférable d’agir par paliers. Faire table rase de tout en même temps peut engendrer une forme de stress épuisante. Pour arriver au même résultat, un planning sera préféré. Pour quitter son emploi, déménager, rompre peut-être… Tout gérer simultanément ne manquera pas de mener à un potentiel échec », conclut la coach.

 

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