L’astuce la plus surprenante pour booster sa créativité

Des rumeurs disent que Thomas Edison faisait de petites siestes pour susciter sa créativité… Comment ? Il tenait une boule métallique dans sa main qui tombait bruyamment quand il s’endormait et le réveillait juste à temps pour noter ses flashes de créativité. Mais bien d’’autres personnages célèbres utilisaient aussi de courtes phases de sommeil pour stimuler leur capacité créative, comme Dali ou Einstein. Si bien que des scientifiques se sont penchés sur ce phénomène surprenant…

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Un pic de créativité sur commande

Envie de booster votre créativité en un clin d’oeil ? Le stade de l’endormissement s’accompagnerait d’expériences perceptives involontaires, spontanées et oniriques, qui intègrent les expériences récentes de l’éveil d’une manière créative en les liant à des souvenirs. De telles expériences hypnagogiques pourraient être considérées comme une version exacerbée des pensées  de l’éveil; et favorisent la génération d’idées nouvelles, expliquent les chercheurs.

Pour vérifier cette hypothèse, des chercheurs ont demandé à 103 participants de résoudre des problèmes mathématiques. Ceux qui n’avaient pas trouvé la règle à appliquer ont été invités à faire une sieste d’une vingtaine de minutes dans les mêmes conditions qu’Edison, c’est-à-dire un objet à la main, avant de repasser les tests mathématiques. Il en est ressorti que le fait de passer au moins 15 secondes dans cette 1ère phase de sommeil après l’endormissement triplait les chances de trouver la règle par rapport à ceux qui demeuraient éveillés. Mais cet effet disparaissait si les participants plongeaient dans un sommeil plus profond.

Cette découverte ouvre un nouveau champ extraordinaire pour de futures études, notamment des mécanismes cérébraux de la créativité conclut le communiqué des chercheurs. Et par créativité, on entend ici la conception d’ idées originales mais aussi la capacité à résoudre des problèmes et à s’adapter aux contraintes. Encore une nouvelle bonne raison de faire une sieste sans culpabiliser…

 

*Selon une étude française publiée en décembre 2021 dans la revue Science Advances, 


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