Le mindfulness au quotidien
L’apprentissage du mindfulness commence généralement par le célèbre exercice du raisin sec, que vous êtes invitée à renifler, explorer du bout des doigts, porter à votre bouche, mâcher…La méditation en pleine conscience consiste à centrer volontairement votre attention sur votre expérience du moment présent – expérience qui, par définition, change constamment – et cela, sans poser de jugement. C’est moins facile que ça n’en a l’air, mais l’avantage, c’est que vous pouvez vous y exercer au quotidien, au point d’en faire votre mode de vie.
Quelques exemples ?
- Le téléphone, un chant d’oiseau, un coup de klaxon, un rire dans la rue… utilisez chaque son comme un (r)appel à la pleine conscience. Écoutez vraiment, soyez réellement présente à tout moment.
- Coincée dans une file au supermarché ? Prêtez attention à votre position et à votre respiration, percevez
le sol sous vos pieds et les sensations de votre corps. - Au cours d’une conversation, importante ou banale, essayez d’écouter sans être en accord ou en désaccord, sans aimer ou ne pas aimer, sans planifier votre réponse. Et, quand votre tour vient, dites simplement ce que vous avez à dire, sans en exagérer ni en minimiser l’importance.
Mode d’emploi
- Acceptez les pensées-jugements pour ce qu’elles sont : des pensées qui passent.
- Ne bourrez pas chacun de vos instants d’activités et de réflexions : soyez simplement là.
- Chaque jour, essayez de regarder votre environnement – gens et choses – avec des yeux neufs.
- Fuyez les gourous pour cultiver la confiance en VOUS !
- Arrêtez de viser le résultat à tout prix : acceptez les choses comme elles sont.
- Prenez chaque instant comme il vient, en y étant pleinement présente.
- Ne vous cramponnez pas à vos certitudes : cultivez le lâcher-prise.
La pleine conscience vue par Claude Maskens
Claude Maskens est psychothérapeute, fondatrice de l’association belge pour la pleine conscience et traductrice des livres de Jon Kabat-Zinn, l’ «inventeur» de la Mindfulness. « Trop souvent, nous prenons nos pensées pour des réalités. Or, une pensée n’est qu’un événement dans le champ du mental. Elle ne doit pas avoir barre sur nous. “Si tel événement se produisait, je ne le supporterais pas : je serais trop malheureuse !” Pourquoi nous complaire dans des réflexions de ce genre, qui nous projettent dans un avenir hypothétique, lourd de souffrance potentielle ? Entendons-nous bien : la méditation en pleine conscience n’a pas pour but de nous couper de la souffrance. La souffrance et la peur font partie de la vie. Mais vous pouvez empêcher votre mental d’en rajouter une couche ! Et, au lieu de perdre votre temps et votre énergie à nier la réalité, vous pouvez les consacrer à trouver le meilleur moyen de vivre avec…” Avec la ménopause, notamment ! »
Cet article est tiré du livre « Ménoptimiste« , écrit par Marie-Françoise Dispa et illustré par © Karo Pauwels.
Loin des prises de tête, ce livre est une mine de renseignements et de conseils pour prendre la ménopause du bon côté !
Ménoptimiste, Editions Racine est disponible dans toutes les bonnes librairies et sur le site internet www.racine.be
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