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Nos conseils pour éviter le blues de janvier

Avec le passage à l’An neuf, on a souvent envie d’avancer dans sa vie. Mais pour beaucoup, ce moment marque aussi le début du blues de janvier. Comment l’affronter avec succès ? Fifty & Me répond.

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Des fêtes reléguées au rang de souvenirs, une météo sinistre et une longue ligne droite hivernale… Tous les ingrédients sont réunis pour déclencher le blues de janvier qui plombe le moral. Comment réagir pour retrouver le sourire ? Des solutions existent.

Pourquoi ce blues en janvier  ?

Si cette baisse de moral survient également à la rentrée, son intensité n’égale pourtant pas celle du blues de janvier. Ce dernier étant souvent classé comme le mois le plus sinistre. Mais pourquoi ? Outre le manque de lumière qui caractérise cette période hivernale, janvier suit une période festive de plusieurs semaines qui s’achève brutalement. En ce début d’année, on reprend le travail, les décorations sont rangées, les cadeaux remisés, les membres de la famille repartis chez eux. « Une sensation de vide peut alors survenir, avec une forme de gueule de bois sentimentale. Souvent mal vécue. Car le côté festif laisse la place à cette monotonie du métro-boulot-dodo à subir jusqu’au printemps et les prochaines fêtes », explique Sandra Rollins, psy. Un mois de janvier où l’on peut subir des moments d’angoisse face à cette année dont on ignore tout. Et tout cela génère une peur de l’inconnu. Le moral est parfois entamé également par une silhouette malmenée par de possibles excès entre les réveillons et les fêtes professionnelles. En janvier, l’hiver s’imprime aussi plus fortement, sans perspectives de moments festifs, comme ceux attendus au début de décembre. « Un blues à l’intensité différente selon les prédispositions de chacun. Comme pour la dépression saisonnière classique », souligne Sandra Rollins.

Conseils pour garder le moral

Pour vaincre ce coup de blues, l’idée de base consiste à trouver des activités et des projets afin de combler cette fameuse mélancolie de janvier. 
Et pourquoi ne pas inviter des amis ou des proches ? Pour organiser ensemble de mini-réveillons dans un ‘home sweet home’ décoré pour l’occasion. Avec les décorations de Noël laissées toujours en place, pour prolonger l’ambiance des fêtes. Une tendance qui a la cote. Importante aussi, la nécessité de sortir pour profiter de moments ensoleillés et faire le plein de lumière et de vitamine D. Une bonne idée pour éliminer ses idées noires et s’assurer d’un bon sommeil, déjà malmené par les changements hormonaux de la ménopause.
 Sortir pour des expos, un ciné… tout est possible. Pour s’occuper l’esprit et oublier ce blues de janvier. Et si l’on pensait à ranger la cave ou le grenier, pour prendre de l’avance sur le nettoyage de printemps ? Pour oublier la grisaille du dehors, d’aucuns pensent déjà aux vacances d’été avec des projets à envisager. Parfait pour s’offrir des perspectives positives. 
Enfin, pour surmonter ces mois d’hiver, adopter la méthode koselig, si chère aux Norvégiens, peut apporter une solution efficace. « Une philosophie de vie avec un retour aux choses importantes. Comme le fait de profiter de longues promenades en nature, ou d’aménager son intérieur pour le rendre agréable, douillet. Avec des coussins, des plantes vertes, du bois, des plaids ou des tapis épais. Tout ce qui peut améliorer notre humeur », conclut Sandra Rollins.

 

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