écrire une autobiographie

Pourquoi ne pas écrire une autobiographie ?

Laisser aux (petits-)enfants un récit qui raconte un parcours de vie, des souvenirs souvent inédits. Un effet générationnel de plus en plus pris en compte dès la cinquantaine. Comment se lancer ? Pourquoi ? Fifty & me vous aide à débuter.

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Il suffit de se rendre en librairie pour découvrir le succès des (auto)biographies. De politiciens, de chanteurs, d’acteurs… Et si vous ajoutiez votre parcours ? Nul besoin d’avoir mis les pieds sur la Lune pour pouvoir coucher vos souvenirs et intéresser vos proches.

Pourquoi écrire une autobiographie?

S’il peut être jugé prétentieux d’écrire ses mémoires trop tôt, la cinquantaine bien entamée peut donner le coup d’envoi. A l’âge où les (petits-) enfants se posent des questions sur les ascendants disparus, voire au sujet de votre jeunesse (« c’était comment avant ? »), laisser des écrits comme une part d’héritage intellectuel constitue un cadeau intergénérationnel. Votre vie, même sans histoires, se doit d’être racontée. Pour le jour où vous aurez quitté la scène. Et pour ne pas laisser de zones d’ombre. Qui n’a jamais regretté de n’avoir pas assez connu la vie d’un aîné disparu, aimé ?

Ecrire avec un l’aide d’un professionnel

Si vous souhaitez laisser un document digne de publication, il existe des auteurs spécialisés. Qui se chargeront de mettre en page vos souvenirs, votre passé. Il pourra s’agir d’un récit de vie (la vôtre) ou d’un portrait de quelqu’un de cher. Des auteurs professionnels faciles à trouver par une simple recherche sur Internet. Quant aux tarifs, ils varient selon les services demandés. De la relecture pure, de l’écriture, de la recherche dans des archives publiques, tout cela fera varier le prix du devis. Comptez en moyenne sur environ 50 euros de l’heure.

N’oubliez pas les écrivains publics

On oublie parfois que leur rôle ne se borne pas à rédiger des documents administratifs. Il suffit de contacter un écrivain public pour découvrir toute la gamme de services offerts. Parmi ces bénévoles dévoués aux autres, figure Thérèse Lefrancq. Quel est votre apport dans la démarche d’écriture de récits de vie ? « J’ai commencé avec un atelier d’écriture adapté. Ecrire permet aux personnes qui me contactent de relater un passé heureux, ou parfois douloureux. De s’exprimer. De se libérer par l’écrit. Et ce travail se retrouve parfois édité. »
Pour trouver l’écrivain public le plus proche de chez vous, rendez-vous sur le site http://www.espace-écrivain-public.be

La vie d’Agnès

Agnès, 87 ans, a la chance d’avoir encore toutes ses facultés intellectuelles. Cette idée de raconter ses souvenirs lui est venue en voyant les aînés de sa famille disparaître les uns après les autres. La guerre de 40-45, sa jeunesse, son couple. Elle se souvient de tout. Pourquoi écrire ce volume de mémoires ? « D’abord pour me faire plaisir. Me souvenir du passé et l’écrire me permet aussi de revivre de bons moments. L’occasion de faire revivre les gens que j’aimais et qui ne sont plus parmi nous. Ensuite, écrire mon passé est une forme d’héritage que je souhaite laisser à mes petites-filles. Enfin, cela me permet de passer agréablement le temps. »


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