anxiété

Quand l’anxiété est positive

Souvent perçue comme un obstacle au bien-être, l’anxiété peut aussi être vue comme positive dans certains cas. Une alliée aux multiples bénéfices.

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Dans un quotidien souvent stressant et dans le contexte d’une actualité anxiogène, l’anxiété constitue l’un des maux les plus fréquents auxquels nous devons faire face. Et si l’on passait cette anxiété au travers du prisme de la positivité ? Pour en récolter quelques bienfaits. Explications.

L’anxiété positive, de quoi s’agit-il ?

Pour rappel, l’anxiété constitue une réaction de défense de notre cerveau reptilien. Une forme de protection naturelle déclenchée quand le cerveau perçoit une menace potentielle ou un événement qui réclame une attention. 
Comment définir l’anxiété positive et la différencier de la négative ? « L’anxiété est dite positive quand nous devons prendre une décision à un moment donné de notre existence. Face à un événement qui va bouleverser positivement notre vie. Mais qui va générer du stress face à l’inconnu. Cela peut être un nouveau job, un déménagement, un nouvel amour qui débarque dans notre vie, ou la naissance future d’un (petit-)enfant. Cette angoisse ressentie ne vise pas à nous protéger d’un danger mais, au contraire, à nous aider. Pour mieux réagir et prendre la bonne décision. En cela nous pouvons aussi qualifier ce type d‘anxiété de motivationnelle », explique Béatrice Nicolas, psy.
Cette forme d’anxiété a des symptômes similaires à ceux de son pendant négatif, comme des palpitations, des soucis liés au sommeil, des ruminations… Mais son déclenchement est exceptionnel, donc non pathologique. Ce stress positif se gère très bien par quelques techniques de relaxation ou du sport, et ne gêne nullement la vie au quotidien.

Comment l’utiliser ?

Cette angoisse qui nous accompagne à certaines étapes de notre vie, utilisons-la comme locomotive pour progresser. « Cette anxiété doit être vue avec bienveillance. Sa présence nous pousse à agir, à prendre la bonne décision. En cela, elle diffère de l’angoisse négative qui, bien souvent, nous paralyse. Cette forme de stress bénéfique peut (doit) devenir une force dont il faut profiter », souligne Béatrice Nicolas. Comment ? « Cette angoisse peut nous aider à mieux aborder les problèmes et les questions qui réclament des réponses ciblées. Et chacun sait qu’ils peuvent être nombreux dans la vie. Cette anxiété que nous pouvons ressentir, elle va aider à anticiper, à mieux se préparer. Pour un examen, un entretien d’embauche, un premier rendez-vous… La personne concernée va penser à tout ce qui pourrait échouer, réfléchir aux meilleures solutions possibles. Cette anxiété va démultiplier la concentration, l’estime de soi. Par peur d’échouer », explique Béatrice Nicolas. 
Une forme d’anxiété qui permet aussi de développer son empathie pour les autres. Les collègues, ses proches. « En effet, cette anxiété permet aussi de se montrer davantage à l’écoute des autres et d’apporter un soutien personnalisé. Avant même qu’un problème ne se pose (ou pas). Une forme de super-pouvoir dont il serait donc dommage de ne pas profiter », conclut la psy.

 

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