épuisement social

Souffrez-vous d’un épuisement social ?

Entre les vies professionnelle et familiale et les sollicitations des ami(e)s, il reste peu de temps pour souffler. Avec un risque d’épuisement social à la clé. Des solutions existent.

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Burn-out, ce trouble psychologique que l’on rattache très (trop) souvent au milieu professionnel. Mais que d’aucuns subissent aussi dans leurs relations au quotidien. Une forme d’épuisement social qui se manifeste par l’envie de zapper les réunions de famille ou fêtes d’entreprise. Comme la goutte d’eau de trop.

L’épuisement social, de quoi s’agit-il ?

Derrière ce trouble se profile une surcharge émotionnelle, connue par environ 25% de la population, à des degrés divers. Elle se définit comme le sentiment de ne plus pouvoir faire face aux relations sociales qui constituent notre quotidien. Un épuisement, physique et mental, qui n’est pas forcément le fait du plus grand nombre. « Une seule personne peut suffire à nous épuiser. Par son comportement toxique ou pour l’investissement qu’elle réclame. Cela peut être une amie qui nous soumet ses problèmes en permanence, ou un ado en pleine crise », explique Sophie Renoir, coach de vie.

Des symptômes de burn-out

Un épuisement social dont les symptômes se caractérisent par  l’impression de manquer de l’énergie suffisante pour réagir aux sollicitations sociales. Mais aussi de patience pour supporter l’interconnexion avec l’autre. Avec de l’irritabilité et/ou de l’anxiété, la difficulté de réagir sans excès. Sans parler de cette fatigue importante provoquée par les rencontres et les événements sociaux. Ceux qui, avant, procuraient du plaisir. Enfin, cet épuisement provoque cette envie d’isolement, de tout plaquer pour se retrouver avec soi-même.

Quelles solutions adopter pour retrouver son équilibre ?

Avant tout, il convient de prendre conscience que l’on se trouve au bord du gouffre émotionnel. Les symptômes rencontrés constituent autant de signaux d’alerte à prendre en compte.
 Quelles solutions adopter ? La plus évidente consiste à lever le pied dans ses relations quotidiennes si l’on ressent un épuisement que même un sommeil suffisant ne peut compenser. « Il convient de rester à l’écoute de son corps avant que cet épuisement ne débouche sur des conséquences encore plus sérieuses. S’isoler et se couper temporairement de son milieu social pour retrouver de l’énergie peut constituer une solution efficace. Il ne faut pas craindre de possibles remords », souligne Sophie Renoir. 
La réaction passe également par davantage d’heures de sommeil si cet épuisement est dû à des nuits trop courtes. La règle des 8 heures par nuit reste de mise. Un défaut de sommeil peut aggraver les symptômes de l’épuisement social et empêcher d’avoir l’esprit clair pour trouver la bonne réaction, avec le risque d’agir excessivement.
 Par ailleurs, la solution idéale peut signifier de se couper, un moment ou définitivement, des personnes jugées trop toxiques ou négatives. « Une forme de nettoyage des relations utile pour ne plus subir, et ne plus accepter plus de pression que l’on peut en supporter », précise Sophie Renoir. 
Un vide laissé que l’on peut alors combler avec des moments passés avec des personnes positives. Plus à l’écoute et disponibles. Des soutiens qui permettent de se reconstruire un état d’esprit apaisé pour retrouver les notions de plaisir et de bien-être rencontré avec autrui.

 

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