dyspareunie

La dyspareunie, ce mal qui gâche votre plaisir

Pour beaucoup de femmes, la sexualité est loin d’être un long fleuve tranquille. Avec des soucis gynécologiques qui viennent perturber un équilibre déjà délicat à atteindre. Voire briser l’harmonie d’un couple. Et la dyspareunie n’est pas la moins douloureuse à subir. Mais de quoi s’agit-il ?

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Pour les femmes, la cinquantaine se caractérise généralement par la pleine maturité sexuelle. Les enfants sont partis, on profite davantage de son partenaire. Mais ce tableau idyllique est parfois assombri par certains maux typiquement féminins, présents à la ménopause. Et souvent aux noms abscons, comme la dyspareunie.

Qu’est-ce que la dyspareunie ?

D’une façon générale et simplifiée, elle se caractérise par la présence de douleurs ressenties par la femme lors des phases de l’acte sexuel. On peut distinguer deux types de dyspareunies. Celles qui se produisent en surface lors du rapport (vulve, clitoris, vagin..), et celles qui sont qualifiées de profondes, et qui touchent toute la zone génitale et le bas-ventre.

Des causes multiples

L’origine de la douleur ressentie n’est pas unique. A la ménopause, il est fréquent de connaître des épisodes de dyspareunie liés aux dérèglements hormonaux. Mais parmi les autres causes physiques figurent aussi des conséquences de maladies sexuellement transmissibles, des inflammations de la région vaginale, des kystes ou, dans les cas plus sévères, une tumeur et une endométriose. Parmi les origines plus psychiques, il faut relever le stress, une sécheresse intime ou la peur qu’ont certaines femmes des rapports intimes.

Quels sont les symptômes ressentis ?

En première position arrive la douleur. D’intensité variable, elle se caractérise par des sensations de brûlures, de piqûre ou d’écrasement et se produit lors de la pénétration. Une douleur qui peut être d’ordre physique ou psychologique. Quand la peur d’avoir mal va contracter les muscles vaginaux et donc donner lieu à une douleur réelle. D’autres symptômes peuvent survenir comme des démangeaisons, des pertes de sang, ou des crampes localisées.

Faut-il consulter un spécialiste ?

La dyspareunie justifie une consultation chez son médecin. Pour se rassurer, à tout le moins, et supprimer cette douleur qui peut générer un volet psychologique tout aussi handicapant. Plus on aura mal et plus on retardera les rapports. Le médecin procèdera généralement à un bilan sexologique pour cerner les origines de la dyspareunie. Dans tous les cas, on ne reste pas avec sa douleur.

Des traitements existent

La visite médicale permettra de cibler le traitement adéquat selon le diagnostic posé. Selon les origines des douleurs, des médicaments peuvent être prescrits, mais aussi des produits hormonaux (en cas de douleurs à la ménopause).
Parmi les solutions figure aussi l’usage d’un gel lubrifiant et d’un anesthésiant local (souvent à base de lidocaïne). Pour les cas graves, liés à d’autres pathologies (comme des tumeurs ou une endométriose) un recours à la chirurgie peut être envisagé.
Un traitement qui s’accompagnera généralement d’un volet psychologique. Une sexothérapie cognitive agira sur les causes anxiogènes liées aux rapports.


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